Culture

Cyberattaque massive au Muséum national d’Histoire naturelle : ce que l’on sait de cette attaque inédite

12 août 2025 - 18 : 02
par Clémence Une cyberattaque massive frappe le Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, paralysant ses services de recherche et déclenchant une enquête judiciaire.

Le Muséum national d’Histoire naturelle, joyau scientifique et culturel français, traverse une crise sans précédent. Depuis la fin juillet 2025, l’institution parisienne est victime d’une cyberattaque d’ampleur inédite, qui a paralysé une partie essentielle de ses infrastructures informatiques. Les conséquences sont déjà lourdes, tant pour la recherche que pour la gestion de ses collections, et une enquête judiciaire est en cours pour identifier les auteurs de cette offensive numérique.

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Une attaque qui frappe au cœur de la science française

Cette cyberattaque massive n’a pas seulement désactivé des ordinateurs : elle a mis à l’arrêt des services stratégiques pour la mission même du Muséum. Les équipes de chercheurs, de bibliothécaires, de documentalistes et de conservateurs se retrouvent face à des systèmes inaccessibles, bloquant l’accès à des bases de données irremplaçables, à des archives numérisées, mais aussi à des outils indispensables pour analyser, classer et protéger les spécimens.

En quelques heures, des décennies de travail, de numérisation et de catalogage se sont retrouvées hors de portée. Si les serveurs physiques restent intacts, les systèmes d’exploitation et l’architecture réseau ont été ciblés avec précision, signe d’une attaque préparée et menée par des acteurs expérimentés.

Gilles Bloch, président du Muséum, a qualifié la situation d’« attaque vraiment massive », laissant entendre que le niveau de sophistication technique dépasse largement celui des intrusions classiques. Selon des sources proches du dossier, l’attaque aurait débuté dans les derniers jours de juillet, mais ses effets ne sont apparus de manière visible qu’après plusieurs jours, le temps que les assaillants verrouillent les accès et chiffrent certaines données.

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Un rançongiciel dans le viseur des enquêteurs

Si l’institution ne donne pas tous les détails pour ne pas compromettre l’enquête, plusieurs éléments orientent vers un rançongiciel (ransomware). Dans ce type d’attaque, les pirates bloquent ou chiffrent les données et réclament une rançon pour les débloquer.

La doctrine française en matière de cybersécurité est claire : aucune rançon ne doit être versée. L’objectif est d’éviter de financer les réseaux criminels et de ne pas encourager de nouvelles attaques. Le Muséum s’aligne sur cette ligne officielle, préférant engager toutes ses forces dans la restauration de ses systèmes plutôt que de céder aux exigences des pirates.

Cette décision, courageuse mais complexe, implique un travail de reconstruction souvent long et coûteux. Les équipes techniques internes, renforcées par des experts en cybersécurité dépêchés par l’État, s’emploient à isoler les systèmes compromis, restaurer les sauvegardes et sécuriser l’infrastructure pour éviter toute nouvelle intrusion.

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Une enquête judiciaire déjà ouverte

Face à l’ampleur des dégâts, le Muséum a déposé une plainte auprès de la section cybercriminalité du parquet de Paris. L’enquête vise à retracer l’origine de l’attaque, identifier les auteurs et, si possible, retrouver les données compromises. Les enquêteurs s’intéressent particulièrement aux modes opératoires employés : méthodes de phishing, failles exploitées dans les logiciels, ou intrusion par le biais d’un prestataire externe.

Le parquet travaille main dans la main avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), qui apporte un soutien technique crucial dans ce type de crise. Les premières hypothèses évoquent une opération menée depuis l’étranger, possiblement par un groupe de cybercriminels organisés connu des services spécialisés. Mais les autorités restent prudentes : attribuer avec certitude une cyberattaque est un processus long et semé d’embûches.

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Les activités pour le public encore préservées

Malgré cette paralysie numérique, le Muséum reste ouvert au public. Les visiteurs peuvent toujours parcourir les galeries d’exposition, admirer les spécimens historiques, flâner dans les jardins botaniques et profiter des espaces extérieurs. Les équipes d’accueil et de médiation culturelle continuent leur travail, même si certaines interactions numériques, comme les bornes interactives ou les visites virtuelles, sont temporairement indisponibles.

Pour le grand public, l’impact immédiat est donc limité. En revanche, pour les chercheurs, étudiants et partenaires internationaux, la situation est beaucoup plus délicate. Les projets collaboratifs, les analyses en cours et les échanges de données sont interrompus, ce qui risque de retarder certaines publications scientifiques ou campagnes de conservation.

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Un patrimoine scientifique sous haute protection

Le Muséum national d’Histoire naturelle conserve l’une des plus vastes collections au monde : plusieurs dizaines de millions de spécimens, du simple fossile aux plantes rares, en passant par des espèces animales disparues. La numérisation de ces collections représente des années de travail et constitue un outil de recherche précieux pour la communauté scientifique internationale.

En cas de perte ou de corruption des données, la reconstitution pourrait prendre des années. Les sauvegardes physiques, stockées sur des serveurs hors ligne, offrent un espoir de restauration complète, mais leur intégration au système sécurisé prendra du temps. Les cyberattaques visant des institutions culturelles et scientifiques sont en augmentation ces dernières années. Elles exploitent souvent la dépendance croissante aux outils numériques et la valeur inestimable des données détenues.

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Une crise révélatrice des enjeux de cybersécurité

Cet incident met en lumière la nécessité pour les établissements publics et culturels d’investir massivement dans la cybersécurité. Les réseaux des musées, bibliothèques, archives et universités ne sont pas seulement des ressources administratives : ce sont des trésors scientifiques et culturels.

La crise actuelle pourrait servir de déclencheur pour repenser les politiques de protection des données, renforcer les sauvegardes déconnectées et former le personnel aux bonnes pratiques face aux menaces numériques. Pour le Muséum, l’heure est à la résilience. Les prochaines semaines seront déterminantes pour mesurer l’ampleur réelle des dégâts et la capacité de l’institution à restaurer son patrimoine numérique.

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En résumé

Le Muséum national d’Histoire naturelle traverse une épreuve majeure. Victime d’une cyberattaque massive, il doit gérer simultanément la restauration de ses systèmes, la protection de ses données et la poursuite de ses missions auprès du public. Si les portes restent ouvertes, l’institution sait que la bataille numérique, elle, ne fait que commencer.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.