Elle a fait ses premiers pas sur TF1 dans un tout autre registre. Mais depuis le 14 juillet 2025, Isabelle Ithurburu est entrée dans une nouvelle dimension : le journal télévisé de 13h, rendez-vous incontournable pour des millions de Français. En prenant la relève de Jacques Legros, figure historique de la chaîne, la journaliste a dû affronter bien plus qu’une caméra : les attentes, la comparaison, la pression d’une transition sensible…
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Et pourtant, elle semble aujourd’hui s’être imposée avec beaucoup d’humilité, de sincérité et de naturel, comme elle l’a confié récemment dans une interview accordée à TF1 Info.
"Quand on passe derrière quelqu’un d’aussi important, on a toujours peur"
Le départ de Jacques Legros, après 26 années de présence fidèle aux côtés des téléspectateurs, a marqué un tournant symbolique dans l’histoire du JT de la mi-journée. Connu pour sa sobriété, son professionnalisme et sa popularité, le journaliste a laissé une empreinte forte… et une place difficile à occuper.
C’est dans ce contexte qu’Isabelle Ithurburu a été désignée comme joker de Marie-Sophie Lacarrau, elle-même absente de longue date. Une nomination qui, pour la journaliste, s’est accompagnée de nombreuses interrogations.
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« Quand on passe derrière quelqu’un d’aussi important, on a toujours peur », a-t-elle confié.
« Peur que ça énerve les gens, peur qu’ils s’en aillent. »
Un sentiment qu’elle avait déjà connu lors de sa prise de poste à la présentation de “50’ Inside”, en remplacement de Nikos Aliagas, autre figure emblématique de la chaîne.
Mais cette fois, le défi était encore plus fort. Le JT de 13h n’est pas une simple émission de divertissement : c’est un rendez-vous rituel, intime, très ancré dans les habitudes des Français, en particulier dans certaines régions rurales ou chez les téléspectateurs les plus fidèles à la télévision linéaire.
"J’avais un peu peur de la tempête JT"
Dans l’interview, Isabelle Ithurburu ne cache pas sa vulnérabilité. Loin de jouer la carte de la confiance aveugle ou de la fausse assurance, elle reconnaît avoir abordé cette nouvelle mission avec appréhension :
« J’avais un peu peur de la tempête JT, mais dans le mauvais sens », avoue-t-elle.
« Je me disais qu’il y aurait plus de monde, donc plus de mécontents. »
Un réflexe légitime, tant la notoriété d’un JT peut autant propulser qu’exposer. Avec des audiences supérieures à 4 millions chaque jour, le moindre détail, la moindre intonation, la moindre erreur peuvent faire l’objet de critiques.
Heureusement pour elle, ce scénario catastrophe ne s’est jamais produit. Bien au contraire.
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Une vague de gentillesse et d’adhésion
Loin des craintes initiales, le public semble avoir immédiatement adopté Isabelle Ithurburu. En témoignent les très bonnes audiences enregistrées dès ses premières apparitions : jusqu’à 49,5 % de part d’audience au cours de la semaine écoulée, un chiffre exceptionnel qui traduit la fidélité des téléspectateurs… mais aussi leur adhésion à sa personnalité.
« J’ai beaucoup de chance. Je le sais parce que c’est rare, mais les gens sont quand même très gentils. »
Elle confie avoir reçu une avalanche de messages bienveillants, que ce soit sur les réseaux sociaux ou par d’autres canaux. Même si elle n’a plus le temps de répondre individuellement à chacun d’eux, elle reste attentive à leur contenu, et tient à remercier régulièrement ses abonnés :
« Je fais des posts généraux pour leur dire que j’ai bien vu leurs messages. »
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Une popularité déjà installée
Il faut dire qu’Isabelle Ithurburu n’est pas une inconnue du paysage audiovisuel français. Longtemps présentatrice de l’émission "Jour de Rugby" sur Canal+, elle avait séduit les amateurs de sport par sa pédagogie, son ton juste et sa proximité avec les invités.
Son arrivée sur TF1 avec “50’ Inside”, où elle succédait là encore à un animateur culte, Nikos Aliagas, avait confirmé sa capacité d’adaptation et sa polyvalence. Elle avait su conserver l’ADN de l’émission tout en y apportant sa propre sensibilité, plus douce, plus discrète.
Aujourd’hui, au JT de 13h, elle continue d’incarner ce mélange d’élégance et de sincérité, sans chercher à copier ses prédécesseurs. Une ligne de conduite qui semble payer, dans un paysage médiatique souvent saturé de formats impersonnels.
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Une journaliste proche de son public
Ce qui fait la force d’Isabelle Ithurburu, c’est aussi sa capacité à garder le lien avec les téléspectateurs, notamment via les réseaux sociaux. Active sur Instagram, elle partage des coulisses, des instants de vie, des pensées simples, sans surjouer ni enjoliver.
« Ça me fait plaisir de les lire », dit-elle à propos des commentaires du public.
Elle reste accessible, humaine, et cela semble être exactement ce que recherchent les téléspectateurs du JT de 13h : une présence rassurante, bienveillante, mais incarnée.
En résumé, Isabelle Ithurburu a relevé le défi délicat de succéder à Jacques Legros au 13h de TF1, avec beaucoup de grâce, d’authenticité et de simplicité. Alors qu’elle redoutait un rejet, elle a été accueillie avec chaleur et curiosité, jusqu’à enregistrer des audiences records.
Si l’avenir dira si elle s’impose durablement dans cette fonction, une chose est certaine : elle a su toucher le public là où ça compte, en restant fidèle à elle-même, sans jamais trahir ni son parcours, ni le public qu’elle sert désormais chaque midi.
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