Culture

Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2

01 août 2025 - 09 : 54
par Clémence Léa Salamé a refusé un salaire de 50 000 € proposé par BFMTV pour rester sur France 2. Elle succèdera à Anne-Sophie Lapix au JT de 20h dès la rentrée 2025.

C’est une information qui en dit long sur les priorités de Léa Salamé. Alors qu’elle s’apprête à prendre les rênes du journal télévisé de 20 heures de France 2 à la rentrée 2025, un poste prestigieux et hautement symbolique, la journaliste aurait pu faire un tout autre choix. Une offre alléchante lui a été faite par BFMTV, avec à la clé un salaire mensuel de 50 000 euros, soit le double de ce qu’elle touche actuellement dans le service public. Pourtant, elle a dit non. Et ce refus en dit long sur ses valeurs, sa vision de la télévision et sa loyauté envers France 2.

JT de France 2 : le pari audacieux de Léa Salamé qui a dit non à 50 000 € par mois

Une figure forte pour une case cruciale

C’est désormais officiel : Léa Salamé succèdera à Anne-Sophie Lapix à la présentation du JT de 20h de France 2. Ce passage de relais marque une nouvelle ère pour le journal télévisé, dont les audiences sont au cœur des enjeux du service public. France Télévisions compte sur la popularité, la crédibilité et l’expérience de Léa Salamé pour redonner un souffle nouveau au journal et affirmer son identité dans un contexte où l’information télévisée est en constante mutation.

Léa Salamé, 44 ans, est une habituée des plateaux exigeants. Passée par France Inter, où elle animait la matinale depuis huit ans aux côtés de Nicolas Demorand, elle a également brillé dans les émissions politiques en prime time comme Élysée 2022, Vous avez la parole ou plus récemment Quelle époque !, qu’elle co-produit avec sa société Marinca Productions. À la fois incisive et accessible, sa manière d'interviewer fait d’elle un repère pour le public, et une carte maîtresse pour le groupe audiovisuel public.

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Une offre irrésistible… sur le papier

Mais dans l’ombre de cette ascension vers le trône du 20 heures, une autre histoire s’est jouée. Selon les informations révélées par Libération le 23 juillet, BFMTV aurait proposé à Léa Salamé de les rejoindre avec un salaire défiant toute concurrence : 50 000 euros par mois.

La chaîne d'information en continu, qui a récemment essuyé un refus de Sonia Mabrouk, cherchait à se renforcer avec un visage fort, capable d’apporter à la fois crédibilité journalistique, notoriété médiatique et capacité à polariser l’audience. Léa Salamé cochait toutes les cases.

Ce chiffre à cinq zéros aurait pu la séduire. D’autant plus qu’il s’agit du double de son salaire actuel sur France Télévisions, estimé à environ 25 000 euros mensuels, hors revenus annexes liés à la production de ses propres programmes. Mais elle a refusé l’offre, avec fermeté.

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Le choix d’une fidélité éditoriale

Ce refus interpelle, dans un monde médiatique où les transferts de chaînes sont souvent motivés par des logiques économiques. Mais du côté de Léa Salamé, ce n’est visiblement pas le critère déterminant.

Selon des sources proches de la journaliste, ce choix de rester à France Télévisions est avant tout éditorial et symbolique. Léa Salamé aurait préféré poursuivre son parcours dans une maison qu’elle connaît bien, qui lui offre la liberté de ton, la diversité des formats (JT, débat, magazine), et où elle peut continuer à produire ses propres émissions.

Il s’agit aussi d’un choix politique au sens noble du terme : en refusant le chant des sirènes d’une chaîne d’information privée, elle affirme son attachement à l’indépendance du service public, dans un moment où celui-ci est régulièrement attaqué, tant sur ses moyens que sur sa légitimité.

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Un refus très commenté

La nouvelle de ce pont d’or refusé a rapidement circulé dans les milieux journalistiques et politiques. Si certains saluent la cohérence et la loyauté de Léa Salamé, d’autres s’interrogent sur les enjeux financiers du service public, et sur la transparence des salaires des figures médiatiques.

Car même si la somme proposée par BFMTV est bien supérieure, les 25 000 euros mensuels perçus par Léa Salamé à France 2 (auquel s’ajoutent d’éventuels revenus de production via sa société) restent considérables. Le député Julien Odoul du Rassemblement National a d’ailleurs vivement critiqué cette rémunération, dénonçant un “gaspillage de l’argent public”, relançant au passage les débats sur la privatisation de France Télévisions.

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En résumé

En refusant une offre de 50 000 euros par mois de BFMTV, Léa Salamé a fait un choix rare, audacieux et assumé. Celui de rester fidèle à une ligne éditoriale, à un média de service public, et à une vision exigeante du journalisme. Son arrivée au JT de 20h de France 2 en septembre 2025 s’annonce donc comme un nouveau chapitre important dans sa carrière — et dans l’histoire du JT.

Derrière ce transfert manqué, une évidence se dessine : tout ne s’achète pas. Pas même la journaliste la plus courtisée du PAF.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.