Acteur culte du cinéma français, Jean Reno fait partie de ces figures emblématiques que l’on imagine difficilement vivre loin de Paris ou de ses plateaux de tournage. Pourtant, cela fait plus de vingt ans qu’il a quitté la France pour s’installer aux États-Unis, où il mène une vie paisible, loin des projecteurs… mais pas si loin que ça des autres Français expatriés. Notamment un certain Marc Lévy, qui est devenu son voisin à New York. Et lorsqu’on lui demande s’il songe un jour à revenir en France, sa réponse est aussi claire que tranchante : “Aucun regret.”
Une vie d’amour et de famille à New York
Jean Reno a quitté la France par amour. C’est à New York qu’il a rencontré Zofia Borucka, mannequin et actrice britannique d’origine polonaise, devenue sa compagne, puis son épouse en 2006. Le couple s’est installé dans le quartier très résidentiel de Greenwich Village, où ils ont vu naître leurs deux fils : Cielo, aujourd’hui âgé de 16 ans, et Dean, 14 ans.
Dans une interview accordée à Paris Match en 2024, l’acteur révélait que ce déménagement n’avait pas été prémédité. “C’est là que j’ai rencontré Zofia. Donc on est restés ici, sans se poser de questions.” Et depuis ? Il ne voit aucune raison de faire machine arrière. Jean Reno est formel : il est heureux aux États-Unis.
Lire aussi : Pourquoi Scarlett Johansson a embrassé un autre homme devant son mari Colin Jost
Jean Reno et Marc Lévy : voisins et expatriés heureux
Et il n’est pas le seul à avoir fait le choix de l’expatriation à New York. Dans une autre interview, cette fois pour Le Parisien, Jean Reno confiait être le voisin… de Marc Lévy, autre Français célèbre à avoir quitté l’Hexagone depuis plusieurs années. “On est bien là-bas. Je suis le voisin de Marc Lévy. Il y a près de 100 000 Français à New York”, expliquait l’acteur avec la décontraction de celui qui a trouvé son équilibre.
Lui qui a longtemps incarné le Français typique – charismatique, rugueux mais tendre – vit aujourd’hui un quotidien plus cosmopolite, sans jamais renier ses racines. “La France ne me manque pas”, dit-il. Mais il ajoute aussitôt : “Je suis conseiller culturel des Baux-de-Provence, j’y ai créé des cours de théâtre et un cours de chant, et j’y vais très souvent. En fait, je vis tous les jours avec la France.”
Lire aussi : Alice Belaïdi dépassée par le succès d'"Un p’tit truc en plus" : elle avoue ne plus supporter les gens...
Un lien indéfectible avec la culture française
Même s’il vit désormais à plusieurs milliers de kilomètres de Paris, Jean Reno continue de travailler en France régulièrement. Ces dernières années, on l’a vu dans plusieurs films populaires comme Loups-Garous, Maison de retraite 2, ou Les promesses. Et il sera prochainement à l’affiche d’un projet inattendu : l’adaptation du Marsupilami par Philippe Lacheau, prévue pour février 2026.
Cette double vie entre les États-Unis et la France semble lui convenir parfaitement. Il peut profiter d’une vie de famille paisible à New York, tout en restant actif dans le cinéma français et en poursuivant ses engagements culturels en Provence.
Lire aussi : The Social Network 2 : ce qu'on sait déjà sur le casting prestigieux et le sujet brûlant de la suite du film culte
Une déclaration d’amour à sa femme et à sa liberté
Le moteur de ce choix de vie, Jean Reno ne le cache pas : l’amour. “C’est là que j’ai rencontré ma femme”, répète-t-il avec une sincérité touchante. Aujourd’hui âgé de 77 ans, il affiche toujours une élégance tranquille, loin du tumulte des médias. Le couple qu’il forme avec Zofia Borucka, discrètement complice, semble solide et épanoui, loin des projecteurs.
Jean Reno incarne ainsi une autre façon de vieillir célèbre : dans la sérénité, sans regrets, avec une fidélité sans faille à ses valeurs et à ceux qu’il aime. Et si la France n’est plus son pays de résidence, elle reste présente dans son cœur, dans ses projets, et dans son art.
En résumé
Jean Reno ne revient pas souvent sur les raisons de son départ, mais lorsqu’il en parle, il ne laisse aucune place à la nostalgie. Il n’a aucun regret, il est heureux là où il est, et c’est tout ce qui compte. À New York, avec Zofia, Cielo et Dean, il mène une vie discrète, harmonieuse, où même Marc Lévy vient compléter ce tableau étonnamment “franco-américain”.
Ce n’est donc pas un exil, ni une fuite, mais un choix de cœur assumé. Et à 77 ans, Jean Reno incarne mieux que jamais cette forme de liberté paisible, celle de vivre là où l’on aime, avec ceux qu’on aime.
Découvrez maintenant "Je me disais : c’est de la merde !" : Didier Bourdon revient sur le tournage des Trois Frères et « Putain, je déteste ça » : Jason Momoa se rase pour la première fois en six ans, voici pourquoi il a craqué.
Lire aussi : Raphaël Quenard dénonce la glottophobie : “À cause de mon accent, on me prend pour un drogué”