Connu pour son humour, ses comédies à succès et sa fidélité envers sa bande d’amis, Philippe Lacheau est l’un des visages les plus populaires du cinéma français de ces dernières années. Pourtant, derrière les sourires et les éclats de rire, l’acteur et réalisateur cache une blessure intime, une douleur familiale qui l’accompagne depuis l’adolescence : la mort tragique de son frère Franck, emporté par les addictions.
Une confession intime sur le plateau de "Coloscopie"
Invité de Laurent Baffie dans son émission Coloscopie, diffusée le mercredi 25 juin 2025, Philippe Lacheau a accepté de sortir du cadre léger auquel il nous a habitués pour livrer un témoignage bouleversant sur sa vie privée. Questionné sur son parcours, ses inspirations et ses choix artistiques, l’acteur s’est confié sur un moment clé de son existence : la perte de son demi-frère, Franck, en 1996.
"J’avais 16 ans, lui avait 28 ans. Les addictions à la drogue l’ont perdu. C’était terrible pour mon père, pour sa fille Sarah dont je suis le parrain…", a-t-il déclaré, visiblement ému. Une disparition brutale qui a marqué un tournant dans la vie du jeune homme qu’il était alors, et qui continue encore aujourd’hui d’influencer l’artiste qu’il est devenu.
Un hommage discret à travers son cinéma
Ce n’est pas un hasard si Philippe Lacheau a choisi de nommer son personnage "Franck" dans son premier grand succès, Babysitting, sorti en 2013. Ce prénom, qu’il a porté à l’écran avec énergie et dérision, était en réalité un hommage discret et personnel à son frère disparu.
Dans ce film qui a révélé toute l’étendue de son talent comique et sa capacité à mener un projet de bout en bout, l’acteur incarne un trentenaire un peu paumé chargé de garder un enfant infernal, avant que la soirée ne vire au cauchemar. Le succès est immédiat, avec plus de 2,3 millions d’entrées au box-office, et ouvre la voie à une carrière flamboyante.
Mais derrière le rire, il y a le souvenir : "C’est d’ailleurs pour ça que je m’appelle Franck dans le premier Babysitting", confie-t-il à Laurent Baffie. Une manière pour Philippe Lacheau de garder son frère présent, de transmettre une trace de lui au public, même dans un registre humoristique.
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Une épreuve qui a forgé son caractère
La disparition de Franck, bien qu’extrêmement douloureuse, semble avoir eu une influence majeure sur les choix de vie de Philippe Lacheau. Il en parle avec pudeur mais lucidité : "Je suis quelqu’un de très sage, je ne bois pas, je ne fume pas et peut-être que Franck a été pour moi un contre-exemple".
Loin de tomber dans les travers qui ont emporté son frère, l’acteur s’est construit une hygiène de vie rigoureuse, et une carrière solide, faite de projets fédérateurs, de comédies grand public et d’une complicité hors pair avec ses amis Tarek Boudali, Julien Arruti, ou encore sa compagne Élodie Fontan.
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Une réussite professionnelle éclatante
Aujourd’hui, Philippe Lacheau est l’un des comédiens et réalisateurs les plus rentables du cinéma français. Ses films comme Alibi.com, Épouse-moi mon pote, Super-héros malgré lui ou encore Nicky Larson rencontrent à chaque fois un large public. Il est également le présentateur vedette de "LOL, qui rit, sort !", le programme à succès de Prime Video.
Et il ne compte pas s’arrêter là : actuellement, il planche sur une nouvelle adaptation du Marsupilami, autre personnage culte de la bande dessinée franco-belge. Une production qui s’annonce déjà très attendue.
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Une force puisée dans les épreuves du passé
Cette confession à cœur ouvert dans Coloscopie nous rappelle que derrière les paillettes du show-business, les drames personnels ne disparaissent jamais vraiment. Philippe Lacheau, en évoquant la perte de son frère, rend hommage non seulement à un proche trop tôt disparu, mais aussi à tous ceux que les addictions ont brisés.
"Ce genre de drame marque pour toujours", semble-t-il dire entre les lignes. Mais il prouve aussi que l’on peut transformer la douleur en moteur, l'absence en présence symbolique, et tracer un chemin de réussite sans jamais oublier d’où l’on vient.
En résumé
En livrant ce témoignage touchant sur le plateau de Laurent Baffie, Philippe Lacheau ne montre pas seulement une facette intime de sa personnalité. Il rappelle aussi que même les rois de la comédie portent leurs cicatrices. Et parfois, c’est dans l’humour que l’on trouve la plus grande des résiliences.
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