Depuis son épopée inattendue à Roland-Garros 2025, Loïs Boisson est devenue la nouvelle coqueluche du tennis français. À seulement 21 ans, la joueuse a conquis les cœurs par son jeu explosif, sa force mentale et sa détermination sans faille. Classée 361e mondiale avant le début du tournoi, elle a créé la surprise en se hissant jusqu’aux demi-finales, balayant plusieurs têtes de série au passage. Pourtant, malgré cette soudaine notoriété,
Loïs Boisson reste fidèle à elle-même. Dans une interview accordée à Paris Match le 11 juin, elle lève le voile sur sa vie loin des courts, entre simplicité, racines familiales solides et passion pour les animaux.
Une ascension fulgurante qui surprend encore
Si les espoirs français pour cette édition de Roland-Garros étaient minces, Loïs Boisson a su déjouer tous les pronostics. Jour après jour, elle a impressionné par son jeu physique et offensif, sa combativité et sa capacité à résister à la pression. Pourtant, la jeune femme avoue ne pas avoir eu le temps de réaliser ce qu’elle vivait :
« J’étais vraiment concentrée pendant ces trois semaines de préparation et de tournoi. Après mon dernier match, entre le contrôle antidopage, la conférence de presse et la récupération, je n’ai rien eu le temps de faire », confie-t-elle.
Ce n’est que la semaine suivante, en retrouvant sa famille, que la joueuse a enfin pu prendre la mesure de son incroyable parcours. Une victoire personnelle, construite sur des années de travail discret, loin des projecteurs.
Une carrière bâtie sur la ténacité… et l’humilité
Interrogée sur les critiques portant sur son physique, Loïs Boisson ne se laisse pas déstabiliser.
« Je pense que c’est une morphologie de base », répond-elle simplement, avant d’évoquer sa manière très engagée de jouer :
« Physiquement, je joue toujours à fond. À cause de cela, je me suis souvent blessée. Mentalement, j’ai aussi beaucoup travaillé. C’est grâce à cet ensemble de facteurs que j’ai pu arriver en demi-finale. »
Cette discipline, cette volonté d’aller jusqu’au bout de chaque point, elle la cultive depuis l’enfance. Car si son parcours peut sembler fulgurant, il repose en réalité sur des années de sacrifices, d’efforts constants et de choix personnels assumés.
Une vie simple à Annecy, loin des clichés
Contrairement à de nombreuses stars en devenir, Loïs Boisson n’a pas quitté le nid familial. Elle vit toujours avec ses parents dans la région d’Annecy, en Haute-Savoie.
« Même si je m’entraîne beaucoup à Lyon, je vis toujours avec mes parents », confie-t-elle. Une décision qui étonne, mais qui en dit long sur l’ancrage et la stabilité de la jeune joueuse.
Elle tient à souligner que ses parents ne l’ont jamais poussée à devenir une enfant prodige :
« Ma mère m’accompagnait sur les tournois quand j’étais petite. Je n’avais pas encore d’entraîneur. Ensuite, mes parents m’ont énormément soutenue. Mais ils ne m’ont jamais poussée pour que je devienne une enfant champion. Faire du tennis mon métier était un choix personnel. »
Un témoignage touchant qui montre combien le soutien familial peut être une base solide dans un univers aussi exigeant que le sport de haut niveau.
Une passion dévorante pour les animaux
Lorsqu’elle ne joue pas au tennis, Loïs Boisson s’occupe de ses deux chiens, qui partagent sa vie à Annecy.
« J’ai deux chiens, Sira, un laïka, sorte de chien esquimau, et Pepper, dont la race m’échappe mais ça va me revenir », raconte-t-elle avec humour.
Cette affection pour les animaux fait partie de son équilibre. Un refuge dans son quotidien rythmé par les entraînements, les déplacements, la compétition. Elle avoue aussi être très "tennis", ne s’intéressant que peu à d’autres activités en dehors de son sport, mais ses chiens et sa famille constituent un cocon rassurant auquel elle tient profondément.
Une notoriété soudaine… mais bien gérée
La performance exceptionnelle de Loïs Boisson à Roland-Garros lui a valu près de 700 000 euros de gains, une exposition médiatique intense et une popularité qui dépasse les frontières du tennis. Pourtant, elle reste les pieds sur terre, consciente que le plus dur commence maintenant : confirmer.
Elle ne se laisse pas griser : « Je n’ai pas changé. C’est sûr que beaucoup de choses vont évoluer, mais j’ai besoin de garder mon équilibre et mes repères », affirme-t-elle. Et ces repères sont avant tout à Annecy, dans sa maison familiale, auprès de ses proches et de ses chiens.
Une comparaison flatteuse avec Amélie Mauresmo
Depuis quelques semaines, le nom de Loïs Boisson est souvent associé à celui d’Amélie Mauresmo, ancienne championne et aujourd’hui directrice de Roland-Garros. Leur puissance de jeu, leur engagement physique, leur mental d’acier évoquent des similitudes indéniables. Loïs s’en montre honorée, tout en gardant sa propre personnalité :
« Amélie Mauresmo est une immense championne. Si on me compare à elle, c’est flatteur, mais je veux tracer mon propre chemin. »
Et ce chemin, elle semble bien décidée à le suivre avec rigueur, simplicité et sincérité.
En résumé
Loïs Boisson, révélée à Roland-Garros 2025, est bien plus qu’un coup d’éclat sportif. À travers son témoignage, c’est une jeune femme lucide, ancrée et authentique qui se dessine. Derrière la joueuse redoutable, il y a une fille de Haute-Savoie, entourée de sa famille, de ses chiens et de ses valeurs, qui avance à son rythme. Elle vit toujours chez ses parents, garde les pieds sur terre et refuse de brûler les étapes.
Alors que tout le monde l’attend désormais sur les plus grands courts du monde, c’est d’abord à la maison que Loïs Boisson recharge ses batteries, dans la douceur de vivre d’Annecy, loin du tumulte médiatique.
Une championne attachante, à suivre de très près.
Découvrez maintenant Roland-Garros 2025 : le montant impressionnant touché par les vainqueurs (et les finalistes) et Amélie Mauresmo : la fortune impressionnante de la joueuse de tennis française la plus riche de l’histoire.
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