Culture

Laurent Ruquier condamné à rembourser Catherine Barma : "Humainement, c’est dégueulasse"

03 juin 2025 - 21 : 33
par Mylène Condamné à verser 1,5 million d’euros à Catherine Barma, Laurent Ruquier revient sur ce jugement lié à 15 ans de best-of d’"On n’est pas couché" non prévus au contrat.

Une histoire de best-of à 1,5 million d’euros

C’est un jugement qui a fait du bruit dans le monde de la télévision. Laurent Ruquier a été condamné en janvier 2025 à rembourser 1,5 million d’euros à Catherine Barma, son ancienne productrice sur l’émission culte On n’est pas couché. La cause ? 15 ans de best-of diffusés sans clause contractuelle claire, pour lesquels l’animateur avait perçu des bénéfices… qu’il a finalement dû rendre.

Cette erreur de contrat a coûté 1,5 million d’euros à Laurent Ruquier

L’affaire a été jugée en appel, et la sentence a même été alourdie par rapport à la première instance. Ruquier, qui co-produisait l’émission, reconnaît lui-même s’être "fait avoir contractuellement" par celle avec qui il a travaillé pendant près de deux décennies. Une défaite judiciaire qu’il préfère désormais prendre avec humour, sans pour autant cacher un sentiment d’amertume profond.

Une procédure qui remonte à plusieurs années

Tout commence par une action en justice engagée par Catherine Barma, fondatrice de la société Tout sur l’écran, contre son ancien collaborateur. En cause : la rémunération des émissions best-of de On n’est pas couché, diffusées régulièrement sur France 2. Ruquier expliquait les avoir co-produites et partagées équitablement avec sa partenaire, sans se douter que rien dans leur contrat ne prévoyait explicitement un tel partage de bénéfices.

Dans une interview donnée à RTL le 31 mai 2025, l’animateur révèle les dessous de ce dossier :

"La vraie vérité, c’est que j’ai dû rembourser 15 ans de best-of de l’émission, parce que soi-disant que ce n’était pas écrit dans les contrats."

Selon lui, bien qu’il ait perçu ces montants en toute transparence, le vide juridique dans les documents contractuels a suffi à faire pencher la balance en faveur de Catherine Barma.

"Comme ce n’était pas inscrit, alors qu’ils m’avaient été payés, la justice a considéré que je devais tout rendre."

Ruquier règle l’addition… et tourne la page

Aujourd’hui, la somme a été réglée. Ruquier confirme avoir déjà payé une grande partie après le premier jugement, sans attendre la décision d’appel. Pour lui, l’histoire est "terminée", même si elle laisse un goût amer :

"J’ai payé, je ne veux plus en entendre parler. Je lui ai donné son argent pour ses vieux jours. Elle n’a plus qu’à en profiter."

Un trait d’ironie derrière lequel se cache une certaine rancœur. L’animateur n’a pas revu Catherine Barma depuis des années et se demande, non sans sarcasme, comment elle réagirait s’ils se croisaient un jour dans la rue.

"Humainement, c’est dégueulasse. Professionnellement, elle a su faire ce qu’il fallait."

Une relation professionnelle emblématique… mais fracturée

Catherine Barma et Laurent Ruquier, c’est près de 15 ans de collaboration sur un programme emblématique, qui a vu défiler des figures médiatiques comme Éric Zemmour, Natacha Polony, Aymeric Caron ou Vanessa Burggraf. Le talk-show du samedi soir a été un pilier de France 2 pendant plus d’une décennie, mêlant culture, politique et débats houleux.

Mais cette relation professionnelle forte a visiblement volé en éclats. Le contentieux autour de la répartition des bénéfices des best-of a mis en lumière des tensions latentes, une vision différente de la production et sans doute un manque de clarté contractuelle dès le départ.

Ruquier, dans un style bien à lui, assume sa part de naïveté :

"Je me suis bien fait avoir."

Une leçon pour les professionnels de l’audiovisuel

Au-delà de l’affaire Ruquier-Barma, ce jugement soulève une question essentielle pour l’industrie télévisuelle : l’importance de l’encadrement juridique des productions audiovisuelles. Même après des années de collaboration réussie, un flou contractuel peut entraîner des conséquences financières lourdes, comme en témoigne ici la somme d’1,5 million d’euros à reverser.

Pour les jeunes producteurs, animateurs ou co-auteurs, cette affaire est un rappel salutaire : tout doit être précisé noir sur blanc, y compris la gestion des rediffusions, des best-of, ou des produits dérivés. À défaut, la confiance entre partenaires peut se transformer en litige aux proportions démesurées.

En résumé : un clap de fin amer pour une collaboration historique

Aujourd’hui, Laurent Ruquier a tourné la page, mais pas sans douleur. Si Catherine Barma ressort victorieuse juridiquement de cette bataille, l’animateur, lui, en sort marqué personnellement. Ce jugement sonne comme le clap de fin d’une relation emblématique du PAF, entachée par une querelle financière aussi inattendue qu’importante.

Pour les téléspectateurs nostalgiques d’On n’est pas couché, cette affaire rappelle que derrière les sourires à l’écran, les logiques contractuelles peuvent parfois briser les binômes les plus solides.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!