Une élimination choc dès le Top 40
C’est une annonce qui a provoqué l’étonnement général et semé le doute au sein même de la communauté Miss France : Agathe Cauet, candidate française au prestigieux concours Miss Monde 2025, a été éliminée avant même d’atteindre le Top 40. Une sortie prématurée qui marque un coup dur pour la France dans un événement suivi par des millions de téléspectateurs à travers le monde.
Elle incarnait pourtant l’espoir hexagonal : belle, éloquente, engagée et forte d’une popularité grandissante sur les réseaux sociaux. Mais cette année, cela n’a pas suffi. L’échec d’Agathe Cauet dans ce concours international relance un débat plus vaste sur les exigences, la stratégie de sélection et de préparation des représentantes françaises à l’échelle mondiale.
Une performance bien en dessous des attentes
Miss Monde 2025 s’est tenue en grande pompe en Inde, réunissant 108 candidates venues des quatre coins du globe. Cette 72e édition promettait, comme chaque année, de faire rayonner la diversité, l’élégance et l’intelligence des femmes du monde entier. Pour la France, l’enjeu était de taille : aucune victoire depuis 1953, malgré plusieurs classements honorables au fil des années. Cette année, l’enthousiasme était au rendez-vous, porté notamment par le profil d’Agathe Cauet.
Agée de 26 ans, Agathe Cauet avait été remarquée pour son charisme naturel, sa diction parfaite, et son aisance face aux caméras. Pourtant, à la stupéfaction générale, son nom ne figurait pas dans le Top 40 annoncé en direct. Une exclusion difficile à avaler, d’autant que d’autres Françaises comme Noémie Milne, représentant la Guadeloupe, ont subi le même sort. Seule Aurélie Joachim, candidate martiniquaise, est parvenue à tirer son épingle du jeu.
Un résultat qui interroge : où est-ce que ça a coincé ?
Selon les critères de Miss Monde, les candidates sont évaluées non seulement sur leur prestance lors des défilés, mais aussi sur leur performance dans des challenges sportifs, leur éloquence, leur engagement caritatif, et leur rayonnement sur les réseaux sociaux. Et c’est peut-être à ce niveau qu’Agathe Cauet a été pénalisée.
À en croire certains observateurs, sa prestation dans les épreuves sportives aurait été jugée trop faible face à des concurrentes surentraînées. Par ailleurs, son profil Instagram, pourtant élégant et très suivi, n’aurait pas été suffisamment interactif ni percutant selon les standards actuels de l’algorithme Miss Monde, qui tient compte de l’engagement des fans en ligne.
Une déception partagée par les figures emblématiques
La réaction des personnalités influentes du monde Miss France ne s’est pas fait attendre. Sylvie Tellier, ancienne directrice générale de la Société Miss France, s’est dite "très étonnée" de cette non-sélection. Camille Cerf, Miss France 2015 et soutien actif d’Agathe Cauet, a publié un message de soutien sur Instagram, regrettant "une décision incompréhensible au vu de son potentiel".
La pilule est d’autant plus difficile à avaler que le parcours d’Agathe avait été jalonné de sacrifices et d’investissements. D’anciennes Miss, comme Maëva Coucke ou Delphine Wespiser, ont également exprimé leur frustration face à ce qu’elles considèrent comme une "sous-évaluation du potentiel français".
Une préparation remise en question ?
Cet échec ravive une problématique déjà évoquée ces dernières années : la préparation des Miss France aux concours internationaux est-elle réellement à la hauteur ? Alors que d’autres pays investissent dans un coaching intensif, mêlant développement personnel, entraînement physique, stratégie réseaux sociaux et media training professionnel, la France semble parfois rester sur une vision plus traditionnelle de ses reines de beauté.
Sylvie Tellier avait déjà pointé du doigt ce manque de professionnalisation dans une interview accordée à Télé-Loisirs : "Les concours comme Miss Monde ou Miss Univers sont devenus des machines de guerre. Nos candidates doivent se préparer comme des athlètes de haut niveau."
Un concours de plus en plus impitoyable
Le niveau de Miss Monde 2025 était, il faut le souligner, exceptionnellement élevé. Plusieurs favorites ont été éliminées dès les premières phases, à l’image de la Sud-Africaine Natasha Joubert, pourtant annoncée dans les favorites mondiales. Avec des candidates venues d’Asie, d’Amérique latine ou d’Europe de l’Est qui affichaient une préparation quasi militaire, la compétition n’a laissé aucune place à l’improvisation.
Il est également important de noter que Miss Monde se distingue de Miss Univers par ses critères : davantage axés sur la personnalité, l’implication caritative et les valeurs humanistes, la compétition ne récompense pas uniquement la beauté plastique. Il se peut que, malgré sa grâce et son éloquence, Agathe Cauet n’ait pas su suffisamment marquer les jurés sur ces points.
Un espoir malgré tout : Aurélie Joachim sauve l’honneur
Alors que le drapeau tricolore semblait en berne, Aurélie Joachim, représentant la Martinique, est parvenue à briller dans cette compétition impitoyable. Elle s’est qualifiée grâce à sa victoire au Challenge Top Model, ce qui lui a permis d’intégrer le Top 20, puis d’accéder à la super finale en tant que Miss World America. Un exploit qui tempère quelque peu la désillusion collective.
Ironie du sort, Aurélie Joachim avait été écartée dès les premières étapes du concours Miss France 2017, ce qui rend sa revanche encore plus savoureuse. Son succès est d’autant plus important qu’il souligne l’universalité du talent français, y compris au sein de ses régions ultramarines, souvent sous-représentées.
Ce que cette élimination dit de la société française
Ce revers cuisant nous oblige à interroger plus largement le rapport que la France entretient avec ses représentantes féminines sur la scène internationale. Pourquoi certaines réussissent-elles à l’étranger mais échouent-elles à se faire une place en France ? Pourquoi la diversité, pourtant célébrée à Miss Monde, semble-t-elle encore poser problème dans certains circuits nationaux ?
Le cas d’Agathe Cauet est aussi révélateur de la pression énorme exercée sur les jeunes femmes dans ces concours : beauté, intelligence, popularité, éloquence, présence digitale… tout est exigé, tout est scruté. Et une seule faiblesse peut coûter très cher.
Et maintenant ? Quel avenir pour Agathe Cauet ?
Malgré cet échec, Agathe Cauet conserve une aura indéniable auprès de ses soutiens et du public. Il ne serait pas surprenant de la voir rebondir dans l’univers médiatique ou dans le monde de l’influence, où sa notoriété pourrait rapidement se transformer en carrière.
Des collaborations avec des marques de mode, des projets de communication, voire des engagements associatifs pourraient lui permettre de continuer à incarner une forme de beauté engagée, même en dehors du cadre strict des concours.
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