Culture

L’ennemi juré de Cyril Hanouna décroche un contrat en or : personne ne s’y attendait

02 juin 2025 - 09 : 37
par Mylène Benjamin Duhamel rejoint France Inter pour l’interview politique de 7h50 tout en gardant ses émissions sur BFMTV. Un nouveau contrat qui relance la guerre froide avec Cyril Hanouna.

Benjamin Duhamel, journaliste emblématique de BFMTV, s’apprête à vivre une rentrée sous le signe du renouveau, de la visibilité maximale… et peut-être du règlement de comptes à distance. Car l’annonce de son arrivée sur France Inter pour incarner l’interview politique de 7h50 n’est pas une simple évolution de carrière : elle marque un tournant majeur dans le paysage médiatique français, alors que Cyril Hanouna prépare lui aussi son retour à la télévision avec une nouvelle émission sur W9.

Benjamin Duhamel : une rentrée fracassante entre France Inter, BFMTV… et loin de Hanouna

Deux figures médiatiques, deux conceptions de l’info, deux univers qui se toisent… mais ne se croisent plus.

Un nouveau rôle de poids sur France Inter

Dès la rentrée 2025, Benjamin Duhamel succédera à Sonia Devillers à la tête de l’interview matinale de 7h50 sur France Inter. Une case stratégique, qui précède le journal de 8h, suivi par des millions d’auditeurs chaque matin. Ce créneau, devenu au fil du temps un rendez-vous incontournable pour les personnalités politiques, sera recentré sur les enjeux électoraux. Un choix logique, alors que les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027 se profilent à l’horizon.

Ce positionnement marque une volonté claire : faire de France Inter un bastion encore plus fort de la politique matinale, avec un journaliste reconnu pour son sérieux, sa neutralité et sa capacité à mener des interviews incisives. En nommant Benjamin Duhamel, la station publique mise sur un profil jeune, dynamique et déjà respecté, qui pourra imprimer un style plus direct à cette séquence très attendue.

Une visibilité multipliée pour Benjamin Duhamel

Ce nouveau poste ne signifie pas pour autant que Benjamin Duhamel tournera le dos à ses engagements actuels. Bien au contraire : il continuera d’animer ses émissions sur BFMTV, aussi bien en semaine qu’en fin de semaine, sans oublier les grandes soirées électorales. Cette double présence sur la radio la plus écoutée de France et la chaîne d’info la plus suivie renforce encore son exposition médiatique. Peu de journalistes peuvent se targuer d’une telle visibilité transversale.

Cette évolution confirme également la nouvelle dynamique dans laquelle s’inscrit BFMTV, depuis son rachat par Rodolphe Saadé, PDG du groupe CMA CGM. En conservant Benjamin Duhamel à l’antenne, la chaîne montre qu’elle souhaite rester un acteur de poids de l’actualité politique, tout en laissant à ses journalistes la liberté d’explorer d’autres supports.

La page se tourne pour Sonia Devillers

Cette réorganisation intervient après l’annonce, au mois de mai, du départ volontaire de Sonia Devillers de la tranche de 7h50. Dans une interview accordée au Monde, elle expliquait :

« J’ai adoré cet exercice mais je ne suis pas prête à mordre pour avoir la petite phrase d’Éric Ciotti répondant à Mathilde Panot ».

Une déclaration qui en disait long sur la fatigue, ou la lassitude, face à un exercice devenu trop formaté ou trop orienté vers le clash politique. Dès le 25 août prochain, Sonia Devillers animera désormais le journal de 9 heures, avec un nouveau format sociétal d’une quinzaine de minutes intitulé Le 9h15, sans experts ni politiques. Objectif : donner la parole à ceux qui vivent les enjeux sociaux et humains de notre époque, à travers des témoignages intimes, incarnés et loin du brouhaha politico-médiatique.

Hanouna vs Duhamel : deux rentrées, deux stratégies

Si cette information concernant Benjamin Duhamel fait tant parler, c’est aussi parce qu’elle intervient dans un contexte particulier. Depuis plusieurs mois, une tension médiatique larvée oppose le journaliste à Cyril Hanouna, animateur vedette de C8, devenu plus récemment figure de l’opinion politique télévisuelle avec son émission Touche Pas à Mon Poste (arrêtée cette saison) et ses futures ambitions sur W9.

Les critiques répétées de Cyril Hanouna à l’encontre de Benjamin Duhamel, qu’il accuse de partialité et de connivence avec une forme de « journalisme de salon », ont contribué à installer un climat de défiance entre les deux hommes. De son côté, Benjamin Duhamel n’a jamais répondu frontalement, préférant l’ironie ou l’indifférence, mais ses prises de parole dans les médias laissent deviner un certain agacement face à ce qu’il considère comme une remise en cause de l’indépendance des journalistes.

Ce jeu de miroir médiatique ne fait qu’accentuer le contraste entre deux figures qui incarnent des tendances opposées du paysage audiovisuel : l’un prône le clash, la proximité avec le « peuple », une info émotionnelle et spectaculaire. L’autre défend un journalisme d’analyse, de rigueur, parfois perçu comme élitiste, mais salué pour sa constance.

Un coup stratégique pour France Inter

En récupérant Benjamin Duhamel, France Inter frappe fort. La station publique affirme ainsi sa volonté de rester au centre du jeu politique et de parler aux jeunes générations tout en conservant ses fondamentaux. L’ADN de rigueur, de pluralisme et d’exigence éditoriale est maintenu, tout en injectant un souffle plus incisif dans son format d’interview.

Il faut aussi y voir un signal envoyé aux auditeurs et aux politiques : dans une période électorale tendue, France Inter reste un lieu de confrontation des idées, et entend bien peser dans le débat. Benjamin Duhamel, reconnu pour son sang-froid et ses relances précises, apparaît comme l’un des rares journalistes capables de contenir les dérapages tout en obtenant des réponses claires.

Une rentrée qui s’annonce mouvementée

Entre les ambitions de Cyril Hanouna sur W9, le repositionnement de France Inter, le renforcement de BFMTV, le départ de Sonia Devillers et l’arrivée de Benjamin Duhamel, la rentrée 2025 dans le monde des médias promet d’être électrique.

Les lignes bougent, les figures se déplacent, et chaque mouvement semble porteur de messages sous-jacents. Derrière ces réorganisations, ce sont aussi des visions du journalisme, des rapports à l’actualité et des équilibres de pouvoir qui se redessinent. Et les téléspectateurs, comme les auditeurs, auront tout le loisir d’observer, de comparer… et de choisir leur camp.

Une figure montante au parcours cohérent

Né dans une famille très médiatique (fils de Nathalie Saint-Cricq et petit-fils de Jean-Pierre Elkabbach), Benjamin Duhamel a su construire sa carrière sans jamais s’enfermer dans le cliché du « fils de ». Après des débuts prometteurs à Canal+, puis chez BFMTV, il a su se faire un nom grâce à ses interviews rigoureuses et ses interventions toujours mesurées. Ses prises de position, bien que rares, sont généralement très commentées.

En cumulant France Inter et BFMTV, Benjamin Duhamel prend un risque : celui de la surexposition. Mais il se donne aussi les moyens d’imposer sa patte dans un moment-clé pour le journalisme politique. Une stratégie ambitieuse, sans doute périlleuse, mais qui pourrait bien lui permettre de devenir, à moyen terme, l’un des pivots du débat public français.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!