Culture

“La Kim Kardashian du gouvernement” : la polémique qui entoure Rachida Dati et ses 420 000€ de bijoux non déclarés

15 mai 2025 - 14 : 55
par Mylène Rachida Dati est au cœur d’une polémique après l’oubli présumé de 420 000 € de bijoux dans sa déclaration de patrimoine. Comparée à Kim Kardashian, elle répond sèchement.

Une comparaison inattendue qui déclenche un tollé politique

Rachida Dati se retrouve une fois de plus sous les feux des projecteurs — et pas pour une réforme culturelle cette fois. Ce 14 mai 2025, la ministre de la Culture a été confrontée à une vive polémique concernant sa déclaration de patrimoine. L’accusation ? Avoir “oublié” de mentionner pour 420 000 euros de bijoux.

“La Kim Kardashian du gouvernement” : Rachida Dati au cœur d'une polémique sur des bijoux non déclarés

Un sujet déjà très médiatisé, qui a pris une tournure encore plus spectaculaire après un échange houleux avec le journaliste et humoriste Alex Vizorek en direct à la radio. Ce dernier l’a même comparée à Kim Kardashian, en référence au célèbre braquage de la star américaine à Paris en 2016.

Une comparaison qui a fait bondir la principale intéressée et alimenté les discussions sur les réseaux sociaux, dans les médias et jusqu’au sein même du gouvernement. Car si l’affaire semblait au départ n’être qu’un détail administratif, elle cristallise désormais bien des critiques sur la transparence de certains ministres et la manière dont les personnalités politiques gèrent leur image — ou leurs affaires personnelles.

Ce que l’on reproche à Rachida Dati : 420 000 euros oubliés dans une déclaration officielle

Tout a commencé par une enquête de presse relayée notamment par Libération, selon laquelle plusieurs bijoux de luxe appartenant à Rachida Dati ne figureraient pas dans sa déclaration de patrimoine. En tant que ministre, Rachida Dati est tenue, comme tous les membres du gouvernement, de remplir un document à destination de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, censé refléter avec précision la totalité de ses biens : immobilier, comptes bancaires, mais aussi objets de valeur.

Mais dans le cas présent, les journalistes évoquent un oubli non négligeable : des bijoux pour une valeur estimée à 420 000 euros. Parmi les objets évoqués, on parle de montres de collection, de bagues de créateurs, de colliers de luxe. Des pièces discrètes, certes, mais dont l'accumulation représenterait une somme imposante. Face à cette révélation, la question s’est immédiatement posée : simple oubli ou volonté d’échapper à certaines obligations fiscales et déclaratives ?

La défense musclée de la ministre : “Il y a une civière à la sortie ou pas ?”

Conviée sur RTL pour commenter l’actualité politique au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, Rachida Dati s’est retrouvée piégée par la question inattendue d’Alex Vizorek. L’humoriste, fidèle à son ton sarcastique, a lancé une phrase devenue virale : “Vous êtes un peu la Kim Kardashian du gouvernement, puisque vous aussi, vos bijoux ont disparu de votre déclaration de patrimoine.”

Le trait d’humour n’a visiblement pas été du goût de la ministre, qui a répondu sur un ton à la fois ferme et ironique : “Le casque ne sera pas suffisant ! Il y a une chaise roulante à la sortie ou pas ? Il y a une civière à la sortie ou pas ?”. Une réplique qui a immédiatement suscité des réactions en chaîne, entre ceux qui saluent la répartie et ceux qui jugent cette réponse déplacée et menaçante.

Invitée ensuite sur France Inter, Rachida Dati a maintenu sa ligne de défense : “Je n’ai rien à régulariser. Je n’ai jamais été prise en défaut sur aucune déclaration. Donc ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer.” Elle affirme avoir toujours respecté les règles en vigueur, et considère que cette polémique n’est qu’une “tentative de déstabilisation” orchestrée contre sa personne.

Une transparence contestée au sein d’un gouvernement déjà fragilisé

Cette affaire tombe mal pour un exécutif déjà mis à mal par des polémiques successives. La notion de transparence est devenue un mot-clé essentiel dans le débat politique contemporain, et les Français sont particulièrement attentifs à la manière dont les élus respectent les obligations légales, notamment en matière de patrimoine.

Même si aucune procédure judiciaire n’a été ouverte contre Rachida Dati à ce jour, l’impact médiatique de cette affaire est loin d’être anodin. Car au-delà des chiffres, c’est une image qui se joue : celle d’un pouvoir perçu comme déconnecté, voire opaque. Une image que la ministre s’efforce pourtant de contrer depuis son entrée au gouvernement, elle qui cultive une posture de femme “cash”, directe, et accessible.

Mais les critiques fusent. Certains rappellent ses liens passés avec le monde du luxe, et pointent une forme de discrétion sélective quand il s’agit de ses possessions personnelles. D’autres y voient un deux poids deux mesures, estimant que n’importe quel citoyen lambda serait immédiatement sanctionné pour un tel “oubli” dans une déclaration fiscale.

Une comparaison avec Kim Kardashian pas si anodine

Si la comparaison avec Kim Kardashian a pu faire sourire ou scandaliser, elle soulève aussi une réflexion sur la manière dont certaines figures politiques flirtent avec la culture people. Rachida Dati n’est pas étrangère aux apparitions médiatiques calculées, aux looks soignés, aux interviews posées dans des cadres glamour.

Ce qui lui vaut régulièrement des critiques de ses adversaires, qui l’accusent d’entretenir une forme de “starification ministérielle”. Un positionnement qui fonctionne sur une partie de l’opinion, mais qui agace aussi par sa dimension clinquante à l’heure où une partie des Français souffre d’une précarité croissante.

Et dans cette histoire de bijoux non déclarés, la référence à Kim Kardashian renvoie aussi à une forme de luxure perçue comme déplacée dans le cadre d’un ministère public. Cela alimente le sentiment de méfiance et relance un débat de fond : où s’arrête la vie privée et où commence le devoir de transparence absolue des élus ?

En résumé

L’affaire des bijoux de Rachida Dati, qu’elle qualifie de polémique injustifiée, a pourtant ravivé le débat sur la transparence et la probité au sein du gouvernement. La comparaison à Kim Kardashian, loin d’être anodine, souligne le malaise que peut provoquer l’exposition de richesses dans un cadre public.

Pour l’instant, aucun manquement légal n’a été prouvé, mais la communication musclée de la ministre ne suffit pas à éteindre les critiques. Entre humour, contre-attaque médiatique et rappel des règles de transparence, l’affaire pourrait bien continuer à faire parler d’elle dans les jours à venir — et peser sur l’image de celle que certains voyaient déjà prête à grimper dans la hiérarchie gouvernementale.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!