Famille

5 conseils pour garder (ou prendre) l'habitude des rendez-vous "câlins"

29 mars 2018 - 12 : 17

Le câlin ce n’est pas que pour les enfants !

On commence fort avec un conseil dès la première ligne.

Oui car souvent le câlin est une histoire de réconfort. Comme si nous les adultes, cette bande de Superman(s) et de Wonderwomen inébranlables, nous n’avions jamais besoin d’être soutenus, rassurés... Comme si le bien-être était un débat pour les faibles, vous savez ces gens qui ont besoin des autres, qui ont des émotions…

Stop !

Si vous lisez cet article, c’est probablement que vous avez envie de dépasser les idées reçues ou d’être conforté parce que vous êtes un conducteur d’une audit Q5 ou une working girl qui depuis longtemps a appris à s’asseoir sur les pseudo signes extérieurs de faiblesse.

Donc, on se détend.

Recevoir de l’attention par un contact physique serait une médecine nous expliquent les adeptes du hug. Une certaine Samantha Hess, thérapeute américaine, a poussé l’idée très loin en ouvrant en 2014 une boutique à câlins. Pour 60 dollars on peut se faire câliner pendant une heure. Ainsi, elle souhaite répondre à la difficulté de vivre dans nos sociétés contemporaines où ces instants de bien-être sont relégués au second plan. On a peu de temps alors on nous incite à préférer l’efficace avant d’être bien.

N’empêche qu’à force d’être à 100km/h sur tout (au boulot, à la maison, en famille, avec son mec, avec ses amis…), on flirte de plus en plus avec le burn out.

En 2016, même si ça peut paraître un peu niais, faire des câlins, c’est bien. Point.

faire-un-calin

Mais quand on a perdu l’habitude de câliner, comment on s’y met ?

Déjà il y a deux types de câlins :

  • les câlins dans son cercle familial
  • les câlins dans son cercle élargi (amis, collègues, inconnus,…)

Dans les deux cas, il faut pouvoir développer une certaine spontanéité. Cela repose donc sur une confiance et une envie mutuelle. Il faut être en phase, quoi !

Dans le cercle familial, cherchez dans votre tête toutes les occasions propices aux câlins :

  • le soir en rentrant du boulot pour se reconnecter dans une même énergie
  • au coucher des enfants après le rituel du dodo
  • dans tous les moments où un membre de la famille est un peu en galère à la place de lui faire la morale. C’est un bon moyen de développer de l’empathie et en plus ça évite de chercher les bons mots qui ne sont pas toujours faciles à trouver.

En y regardant de plus près, vous trouverez plein d’occasions car un câlin c’est :

  • un réconfort,
  • un remerciement,
  • un signe de gratitude
  • une preuve d’amitié…

C’est un moyen de dire plein de choses à l’autre dans une forme concentrée.

Pour les câlins avec son cercle élargi, les motivations sont les mêmes. Mais on peut parfois ressentir un peu de gêne quand il faut passer à l’acte. On se demande comment cela peut être interprété.

Là encore, tout est question de contexte, de réceptivité.

On ne câline pas son patron à moins d’avoir une bonne stratégie dans la poche.

On ne câline pas un/une collègue qui craque pour vous si de votre côté il n’y a pas d’intention.

Ok c’est du bon sens mais parfois, dans un élan d’altruisme non contrôlé, notre attitude pourrait être mal interprétée ou malvenue.

Il faut donc apprendre à écouter les besoins de l’autre mais aussi être capable le cas échéant, d’exprimer son propre besoin pour ne pas se jeter sur l’autre comme un/une âme en peine. Câliner c’est dialoguer dans la proximité.

Moi, j’ai des collègues avec qui je fais un câlin après une longue période de vacances ou pour se féliciter quand on a assuré pour un projet… C’est facile car elles ne sont pas françaises ;-)

Loin de moi l’idée d’insinuer qu’on est un peu coincés en France. Je veux juste dire que dans certaines cultures, le câlin ne serait pas un sujet d’article ;-)

Tout cela pour dire, choisissez vos partenaires de hug et profitez de toutes les occasions pour câliner.

Avant de se quitter, je vous conseille de jeter un coup d’œil du côté des écrits du psychanalyste John Bowlby sur l’attachement (« ça c’est pour faire l’intello ! »).

Maintenant à vous les câlins sans complexes !

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