[Si j'avais su, si j'avais su, si j'avais su...]
Les larmes envahissent mes joues, tellement que mes épis rebelles sont maintenant plaqués à mon visage.
Punaise si j'avais su.
Si j'avais su que c'était la dernière fois que je la voyais, j'aurais fait tellement plus. Ou mieux.
Différemment en tous cas.
Je l'aurais serrée plus fort. Plus longtemps. Je lui aurais dit des mots plus doux et puis j'aurais caressé sa main encore et encore. Et puis sa joue. Je lui aurais dit (et répété) que je l'aimais, qu'elle était ma force, mon oxygène. Je lui aurais surement chanté cette comptine que j'écoutait en boucle petite et puis je lui aurais listé tous les bons moments que l'on avait passé ensemble [D'ailleurs, on y serait encore tant ces moments sont nombreux, et écrits à l'encre indélébile dans ma tête].
Mais on ne sait jamais que ce sera la dernière fois.
La mort est une traîtresse, bordel.
Pourquoi ?
Aujourd'hui je ressens de la colère. Envers moi, envers la vie, la mort et puis le monde entier. Je crois que cela fait partie des étapes du deuil. Alors si c'est une étape, il y a peut être une chance que cela s’apaise un jour dans ma tête, et dans mon cœur.
Peut être, ou peut être pas.
On ne sait pas que ce sera la dernière fois, bordel. Si j'avais su.
Et puis il faut continuer à avancer, à sourire, à rire.
Bref, il faut continuer à vivre, malgré tout, malgré toi.
Ça c'est dur. Ça ça fait mal. Sacrément mal d'ailleurs punaise.
Un peu comme si on me glissait un poignard au creux de mon cœur et que l'on prenait un malin plaisir à triturer le tout [sadique].
Mais je me suis jurée une chose, de vivre chaque moment comme si c'était le dernier.
Pour ne plus avoir de regrets.
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