Bon, faut que je vous raconte.
Il y a 2 semaines, 17 heures. J’étais gentiment en train de vaquer à mes occupations de blogueuse. Chez moi, donc. (Je n’ai toujours pas tranché pour savoir s’il cela était une bonne chose d’avoir été là ou pas mais peu importe).
Là un grand bruit. Moi, confiante :
« ça doit être le bruit d’une poubelle dans la cour (intérieure) ».
[En plus d’être bloggeuse je suis donc manifestement un tantinet naïve !]
Pas d’inquiétude donc je continue tranquillement la rédaction de mon article.
Et là, du bruit dans l’appartement. L’amoureux m’ayant envoyé un message pour me dire qu’il rentrait du travail quelques minutes plus tôt, je ne m’inquiète (toujours) pas.
Ce n’est qu’au bout de 5 grosses minutes que je commence à trouver tout cela étrange (« quoi, monsieur est rentré et il ne vient pas m’embrasser ? » - oui je suis bloggeuse, naïve ET chiante). En râlant contre cet homme ingrat je lâche mon clavier et me lève en demandant « c’est toi ? « - cette question peut paraître très bête puisque nous sommes les deux seules personnes habitant l’appartement et donc les deux seules personnes en possession des clefs… mais...)
Et là je me retrouve nez à nez avec un mec qui n’est manifestement pas mon mec. Mais bizarrement j’ai mis quelques secondes à le réaliser puisque je me suis demandée intérieurement « mais euh pourquoi il a acheté une casquette ? » (Chéri n’a pas vraiment une tête à casquettes !).
En fait je crois que j’ai vraiment réalisé lorsque je n’ai plus vu l’homme mais que la fenêtre de notre chambre était grande ouverte [ah c’était ça le grand bruit, en fait].
Mon premier réflexe a été de faire le tour de l’appartement le dos collé contre le mur et en retenant mon souffle pour vérifier qu’il était bel et bien parti – puis d’appeler l’amoureux en pleurant – et enfin de composer le 17 ( d’ailleurs pendant quelques secondes j’ai eu un doute sur le numéro à composer tant mon esprit était confus).
S’en est suivi la valse des policiers et hommes aux pinceaux. Assez bizarre comme sensation. On a l’impression d’être dans les Experts (mais « avec moins de moyens » - ce n’est pas moi qui le dit, c’est le monsieur aux pinceaux !) Enfin d’être les protagonistes de quelque chose qui nous dépasse.
J’ai passé ensuite plusieurs heures prostrée dans mon canapé, les jambes tremblantes et prise de nausées.
Finalement l’histoire se termine plutôt bien. Je suis quitte pour une belle frayeur [d’ailleurs depuis je vis dans le noir, volets fermés], des démarches à rallonge et des après-midi au commissariat. Mais peu à peu je prends conscience que l’histoire aurait pu se terminer (bien) plus mal.
Bref, note à moi-même, la naïveté n’est pas forcément bonne conseillère !
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