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Je suis intolérante au gluten (et je le vis bien)

11 juillet 2017 - 11 : 58

Aujourd’hui, j’ai décidé de répondre à une question que l’on me pose très souvent : comment je vis mon intolérance alimentaire. Un vis ma vie d’intolérante au gluten ou une journée dans la peau d’un cœliaque si vous préférez !

Alors aujourd’hui, je vis très bien mon intolérance. J’ai appris à vivre avec, enfin « sans » plutôt.

Lire aussi : Manger sans gluten, c'est gourmand !

Mais cela n’a cependant pas toujours été le cas ! (loin de là)

Pour vous raconter un peu, lorsque j’ai entendu le verdict pour la première fois : « Intolérance au gluten », j’ai eu la réaction de beaucoup de gens (d’à peu près tout le monde en fait) : « Je ne vais plus rien pouvoir manger, le gluten il y en a partout ».

Avec le recul et quelques années plus tard (3 ans sans, déjà) je me rends compte que j’ai eu faux sur toute la ligne (ou presque).

En effet, vivre « sans » au début c’est un peu la galère ! Le gluten il y en a effectivement partout (là-dessus j’avais raison), notamment dans l’alimentation qui était mon alimentation de base en tant qu’étudiante : pain, pâtes, gâteaux, viennoiseries, sandwichs, plats préparés.

Là, d’un coup d’un seul, on me dit « on supprime tout ça ».

Sur le moment, j’ai vraiment eu l’impression de ne plus rien pouvoir manger. Tout simplement parce que mon alimentation se résumait à ces choses-là. Ça fait bizarre.

Cette période de « blues alimentaire » a duré quand même un certain temps. Je mangeais pour vivre mais je n’y prenais pas vraiment de plaisir, j’avais surtout une impression de frustration, de manque, d’interdiction aussi. Non, je ne « peux pas » manger ci ou ça.

Et ça, c’est assez rude.

Et puis est venue la deuxième phase, celle où j’ai accepté mon intolérance et où j’ai décidé de l’assumer totalement (c’est bête hein ?). Il est vrai que jusqu’alors, j’avais toujours été un peu gênée, j’avais l’impression de passer pour la nana chiante qui ne peut pas manger ceci ou cela, qui est difficile, qui refuse tel ou tel plat. Et puis, un jour, j’ai décidé d’assumer. Je me suis dit qu’en aucun cas ce n’était un caprice ou une histoire de goût, que tout simplement cela me rendait malade et que de ce fait, il était juste pour moi de ne pas en manger, peu importe ce qu’en pensaient les autres !

Lire aussi : Régime sans gluten : plus qu'une mode ?

A partir de là, tout a été plus simple !

J’ai aussi entamé un rééquilibrage alimentaire dans le cadre duquel j’ai abandonné tous les produits transformés pour le « fait maison ». Ça avait le double avantage pour moi de contrôler ce que je mettais dans mon assiette en terme de qualités nutritionnelles mais aussi de présence (ou non) de gluten, et ça c’est top.

Eh oui, parce que si on sait qu’il y a du gluten dans le pain, les pâtes classiques, les pizzas, les hamburgers, on ne se doute pas forcément qu’il peut y en avoir dans la majorité des plats préparés, le chocolat, les bonbons même.

Aujourd’hui, ma cuisine est devenue un véritable laboratoire, et chéri mène une double vie : médecin et… testeur d’innovations culinaires étranges. Et moi je m’éclate. Pour vous dire, je pousse même la difficulté plus loin. Je supprime le lactose, le sucre raffiné, les matières grasses (moi, maso ?) et croyez-le ou non, cela donne des associations étonnantes et globalement (oui, j’avoue il y a quelques ratés…) c’est super bon.

Ces choses étranges que fait l’intolérant au gluten :

    • Il épluche chaque ligne des étiquettes de composition de produits. Et oui, ça c’est vraiment LA chose au début. Les étiquettes. Apprendre à repérer les signes visibles (ou non) de gluten. Tout un art.
    • Il est calé en composition nutritionnelle des produits.
    • Il mange des légumineuses à la place des pâtes.
    • Il pense « sarrasin » plutôt que « blé » lorsque l’on prononce devant lui le mot « céréales ».
    • Il a plusieurs types de farine dans son placard.
    • Il sait ce que sont les gommes de guar et de xanthane
    • Il a déjà dû expliquer plusieurs fois que non, il ne mangeait pas sans gluten pour faire « bobo chic » (oui, on m’a déjà fait la réflexion).
    • Il demande les plats sans sauce au restaurant et si les frites sont bien faites maison.
    • Il apprend à faire son pain lui-même
    • Il utilise des casseroles / égouttoirs / accessoires de cuisine spécifiques.

Bref, il est vrai que dans un premier temps, l’intolérance au gluten cela peut paraître être la tuile. Mais au final [petit message d’espoir] je vous rassure on vit très bien sans. Aujourd’hui, je ne suis plus malade, je suis épanouie, je me fais plaisir sans me priver [il existe toujours des alternatives « sans »], je ne suis pas carencée [non non, je vous assure !].

Bref, je suis intolérante au gluten, et je le vis bien.

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Choupi_healthy
France dans la vraie vie, choupi_healthy sur les réseaux sociaux ! 25 ans, amoureuse, PASSIONNÉE, rêveuse, optimiste (souvent), angoissée (parfois). J’aime les MOTS, la cuisine, PARTAGER, m’enrichir d’échanges et de rencontres. Mon blog est un concentré de petites bribes de vie. Des recettes "sans", des humeurs, de l'humour ainsi que des conseils sport et alimentation ! Bonne lecture !