Je me suis assise, devant mon ordinateur, et j’attends.
J’attends en espérant que les mots vont sortir, que je vais trouver d’une manière ou d’une autre comment débloquer la machine qui est en moi.
Seulement, rien ne vient. A l’intérieur, c’est le silence total. Autour, une petite musique me parvient jusque mes oreilles, et j’ai beau y mettre toute ma bonne volonté, je n’y arrive pas. Dans ces cas-là, il vaut mieux ne pas insister, sauf que le silence dure et s’éternise, et je me sens obligée d’être productive. J’ai envie de sentir les touches sous mes doigts et j’ai envie de dire à mon inspi : « POURQUOI ?! ».
Pourquoi tu es toujours présente quand je n’ai pas le temps et que je suis débordée, et que tu me lâches dans les moments où j’en ai le plus besoin ?
Alors que me reste-t-il à faire maintenant ? Prier, t’implorer pour que tu reviennes ? Oh oui, parce que je te vois venir ! A tous les coups, tu vas décider de te réveiller quand la rentrée sera passée et que j’aurais 30 minutes à tout casser pour apaiser ta productivité.
Et du coup, dans ces moments-là, j’ai aussi envie de lui dire « Eh bien non ! Tu sais quoi, quand tu auras envie que j’écrive, puisque tu fais ta caractérielle, tu n’auras rien du tout ! ».
Seulement, dans la pratique, je finis toujours par écrire avant qu’elle ne reparte… c’est vrai, quand elle est là, on n’a jamais vraiment envie de la faire attendre ou risquer de la voir s’éloigner de nouveau.
C’est comme ça, quand on tient un blog, il faut du rendement, il faut écrire pour être lu, il faut écrire pour que ça marche. Il faut écrire pour ses lecteurs.
Il n’y a aucune obligation bien sûr, tout dépend de notre envie d’y arriver, de s’occuper sur la distance d’un petit endroit où l’on écrit quotidiennement, sans ne jamais manquer d’inspiration ou avoir envie de faire une pause.
Je suis rentrée des Etats-Unis il y a quelque jours, mais ces 19 jours d’absence ne m’ont été d’aucune aide comme j’aurais pu le penser. Je suis revenue mais je suis sèche, j’ai peut-être simplement encore trop la tête ailleurs pour trouver de quoi écrire ?
Et vous alors ? La rentrée future vous inspire-t-elle autant que moi ? Qu’avez-vous envie de dire à votre inspi quand elle se fait la malle ?