Au début d’une relation, on fait tout pour ressembler à une princesse.
Cendrillon ne pète pas, elle ne mange pas de foie de morue au petit déjeuner et elle ne se décrotte pas le nez devant Dexter. On fait donc des efforts colossaux pour garder une certaine prestance et pour assurer le mythe de la femme féminine, mystique et distinguée.
Et pourtant… il y a bien des situations où il vaudrait mieux que notre homme ne nous voit surtout pas. J'en ai trouvé 4 où il vaut mieux faire en sorte de rester loin de votre chéri.
L’ÉPILATION DU MAILLOT
Qui dit épilation, dit poil. Au moment de nous épiler, on a atteint un taux de poil par cm2 de peau aussi élevé que le taux d’humidité d’un cuit vapeur.
Mais outre le fait que Chewbacca n’a qu’à bien se tenir, on adopte des positions phénoménales. Armées de notre appareil à cire et de notre bâtonnet en bois, on se place en face du miroir et le défilé de positions atroces peut commencer. La position grenouille ? Horrible on me souffle à l’oreillette. Mais toutes les autres positions qu’on adopte pour être impeccable ? Est-ce bien nécessaire d’en parler ?
Que celle qui n’a jamais hurlé « N’OUVRE PAS LA PORTE, surtout N’OUVRE PAS LA PORTE » lève la main.
L’APÉRO DU VENDREDI SOIR
La semaine a été longue. Les copines ont toutes débarqué avec une bouteille de Martini, elles sont vautrées sur le canapé. 2h plus tard, il ne reste qu’un fond de bouteille (pas celle de Martini, non il reste le fond de la troisième bouteille de rosé), tous les cendriers sont pleins et Marie mime son ex lorsqu’il se tripotait la nouille en cachette dans sa douche.
Une copine sur deux est tombée du canapé, hilare. C’est à celle qui raconte le détail le plus gras de sa vie de couple. Pour ne pas dire de sa vie sexuelle.
Et vous n'avez définitivement pas envie que votre homme vous voit, là, maintenant, dans ce contexte peu flatteur !
LA CRISE DE NERFS
Tu t’embrouillais allégrement au téléphone avec ton mec. Tu en étais à la partie la plus intéressante, tu insultais sa mère qui n’avait qu’à mieux l’élever et moins lui passer de caprice. Et il t’a raccroché au nez, le chien.
Vexée, tu coupes ton téléphone. Tu allumes un vieux mégot. Tu tapes du pied. Tu rallumes ton téléphone, ce con doit être en train de te rappeler pour se fondre en excuses. Mais pas du tout. Il n’a pas rappelé. Il s’en COGNE.
Tu l’appelles pour lui dire les 2 / 3 horreurs que tu as oublié de lui balancer en pleine poire (notamment l’argumentaire sur son égoïsme flagrant). Tu transpires, il ne décroche pas.
Tu rappelles, tu trembles, il ne décroche toujours pas.
Il faudra attendre le lendemain pour espérer que tu te sois calmée et qu’il se décide à donner signe de vie. Adieu le dodo réparateur qui fait du bien, bonsoir l’insomnie larmoyante.
LA SOIRÉE POST-LARGAGE
On n’aimerait pas qu’il nous voit dans cet état parce qu’on est pitoyable.
Mais en plus, parce que c’est de sa faute. On a fait comme si on s’en fichait qu’il nous jette comme une vulgaire socquette.
Mais une fois barricadée dans notre salon... On passe par plusieurs phases : la crise de larmes, la crise de nerfs, la crise de boulimie et la crise de foie (alcool et/ou chocolat, à toi de voir).
Pendant ces différentes crises peuvent survenir un paquet d’actions super matures et très gratifiantes : déchirage de photos de couple, brûlage de tee-shirts masculins, jetage de souvenirs par la fenêtre, insultage de maman, crachage de jurons, coups de poing dans l’oreiller… Bref, heureusement que par définition, quand on est larguée, on le surmonte seule.