La France s’apprête à dire adieu à Brigitte Bardot, mais selon des modalités très particulières. Fidèle à son image de femme libre, l’actrice a laissé des consignes claires concernant ses obsèques, prévues le 7 janvier à Saint-Tropez. Parmi elles, une règle surprend : aucune personnalité politique nationale ne serait admise à la cérémonie.

D’après plusieurs révélations, Emmanuel Macron et Brigitte Macron auraient été explicitement informés qu’ils n’étaient pas invités. Une décision rare, surtout pour une figure de cette envergure, mais qui s’inscrit dans une cohérence absolue avec la trajectoire de BB.
Depuis des décennies, Brigitte Bardot refusait toute récupération officielle. Elle avait décliné décorations, honneurs et hommages institutionnels, préférant consacrer sa notoriété à son combat pour les animaux. Pour ses proches, il était donc impensable de transformer ses funérailles en événement d’État.
La cérémonie religieuse sera ouverte au public via des écrans extérieurs, mais l’église restera un espace fermé, réservé aux proches, aux amis intimes et à quelques personnalités du monde culturel. Aucun discours officiel n’est prévu, aucun protocole présidentiel, aucune mise en scène républicaine.
Ce choix radical interpelle autant qu’il fascine. À l’heure où chaque événement est scruté, commenté et politisé, les obsèques de Brigitte Bardot se distinguent par leur sobriété assumée. Une dernière façon, peut-être, de rappeler que l’icône n’a jamais appartenu à personne d’autre qu’à elle-même.
Même dans la mort, Brigitte Bardot impose son tempo, ses règles, et son refus catégorique des conventions. Un ultime pied de nez à un système qu’elle n’a jamais cherché à séduire.
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