Culture

Pourquoi la famille de Brigitte Bardot refuse l’organisation d’un hommage national, malgré la pression politique

30 décembre 2025 - 22 : 07
par Mylène Pourquoi la famille de Brigitte Bardot a refusé l’organisation d’un hommage national après sa mort à 91 ans : volontés, politique, héritage et réactions.

La disparition de Brigitte Bardot, survenue à l’âge de 91 ans dans sa mythique propriété de La Madrague à Saint-Tropez, a immédiatement provoqué une onde de choc émotionnelle bien au-delà du monde du cinéma.

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Icône absolue des années 1950 et 1960, muse de Roger Vadim, star internationale et militante infatigable pour la cause animale, « B.B. » laisse derrière elle une trace culturelle immense.

Pourtant, contrairement à d’autres figures majeures disparues avant elle, aucun hommage national ne sera organisé. Un choix qui surprend, interroge et parfois divise. Mais ce refus, loin d’être anodin, s’inscrit dans une logique profondément fidèle à la personnalité et aux combats de Brigitte Bardot.

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Une proposition officielle rapidement écartée

Dans les heures qui ont suivi l’annonce de sa mort, l’hypothèse d’un hommage national a très vite émergé dans le débat public. Plusieurs responsables politiques, notamment à droite et à l’extrême droite, ont publiquement plaidé pour que la République honore celle qui fut l’un des visages les plus célèbres de la France à l’étranger.

Selon une source élyséenne, Emmanuel Macron a même pris l’initiative d’échanger avec la famille de l’actrice afin d’évoquer cette possibilité. Mais la réponse fut sans équivoque. Les proches de Brigitte Bardot n’ont pas donné suite à cette proposition.

Une décision conforme à l’« usage républicain », comme l’a rappelé l’Élysée, selon lequel tout hommage national doit être décidé d’un commun accord avec la famille du défunt. En clair : sans l’aval des proches, aucune cérémonie officielle d’ampleur nationale ne peut être organisée.

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Une volonté clairement exprimée par Brigitte Bardot

Ce refus ne relève ni d’un désintérêt ni d’un manque de reconnaissance, mais bien du respect strict des volontés de la disparue. Brigitte Bardot avait toujours entretenu une relation complexe avec les institutions, la politique et les honneurs officiels.

Très tôt retirée du cinéma, elle s’était éloignée des mondanités parisiennes pour se consacrer entièrement à la défense des animaux, une cause qu’elle jugeait infiniment plus importante que sa propre gloire.

À plusieurs reprises au cours de sa vie, elle avait exprimé son rejet des cérémonies solennelles, des décorations et des récupérations politiques. Pour elle, un hommage national n’aurait eu aucun sens si ses combats fondamentaux continuaient d’être ignorés.

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Le message très clair de son mari

Interrogé par la presse, Bernard d’Ormale, le mari de Brigitte Bardot, a tenu à faire passer un message limpide, presque cinglant. Selon lui, si l’État souhaite réellement honorer la mémoire de son épouse, il existe une manière bien plus concrète et fidèle de le faire : agir enfin en faveur de la cause animale.

Il a notamment évoqué la création d’un secrétariat d’État dédié à la protection animale et la fin de l’hippophagie, un combat que Brigitte Bardot menait depuis des décennies. À ses yeux, ces mesures représenteraient un hommage infiniment plus sincère qu’une cérémonie officielle, aussi grandiose soit-elle.

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Une différence assumée avec d’autres hommages nationaux

L’absence d’hommage national pour Brigitte Bardot tranche avec les cérémonies rendues à d’autres figures populaires ces dernières années. Johnny Hallyday en 2017, Jean-Paul Belmondo en 2021 ou encore Robert Badinter en 2024 avaient tous bénéficié d’hommages républicains majeurs, organisés au cœur de Paris.

Mais Brigitte Bardot n’était comparable à personne. Ni dans son parcours, ni dans ses choix de vie, ni dans sa vision du monde. Refuser Paris, refuser la solennité républicaine, c’est aussi affirmer une dernière fois son indépendance farouche et son refus d’être institutionnalisée après sa mort.

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Des obsèques privées, mais un hommage populaire

Si l’inhumation de Brigitte Bardot se déroulera dans la plus stricte intimité au cimetière marin de Saint-Tropez le 7 janvier prochain, la Fondation Brigitte Bardot a néanmoins précisé qu’un hommage ouvert au public serait organisé localement. Un moment de recueillement destiné aux Tropéziens, mais aussi aux admirateurs venus du monde entier.

Ce choix symbolique résonne parfaitement avec la vie que menait Brigitte Bardot depuis plus de cinquante ans : discrète, enracinée à Saint-Tropez, loin des projecteurs, mais profondément connectée à ceux qui partageaient ses valeurs.

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L’émotion du monde artistique et l’hommage d’Anouchka Delon

La mort de Brigitte Bardot a également suscité une immense vague d’émotion dans le monde artistique. Parmi les hommages les plus marquants figure celui d’Anouchka Delon, fille de Alain Delon. Sur Instagram, elle a partagé des clichés de son père aux côtés de Brigitte Bardot, accompagnés de quelques mots sobres et puissants : « B.B. à jamais… ».

L’amitié entre Alain Delon et Brigitte Bardot, souvent fantasmée, était en réalité d’une fidélité rare. Dans ses mémoires publiées avant sa disparition, l’acteur avait tenu à dissiper toute ambiguïté, évoquant « 65 ans d’une amitié rare et fidèle ». Avec la mort de Bardot, c’est aussi une page mythique du cinéma français qui se referme définitivement.

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Un refus qui résume toute une vie

En refusant un hommage national, la famille de Brigitte Bardot ne prive pas la France d’un moment de recueillement. Elle protège au contraire l’intégrité d’une femme qui a toujours voulu rester libre, jusqu’au bout. Ce choix rappelle que l’héritage de Brigitte Bardot ne se mesure pas en cérémonies officielles, mais en combats menés, en consciences éveillées et en engagements concrets.

Plus qu’une actrice, Brigitte Bardot était une voix, parfois dérangeante, souvent radicale, mais toujours sincère. Et c’est précisément cette sincérité que sa famille a choisi d’honorer.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!