Il devait simplement incarner l’émotion et la tendresse des fêtes de fin d’année. Mais le loup "mal aimé" d’Intermarché, héros inattendu de la publicité de Noël 2025, est aujourd’hui au cœur d’une situation bien plus préoccupante.

Face à l’engouement massif suscité par ce personnage devenu viral, l’enseigne a été contrainte de tirer la sonnette d’alarme et de mettre en garde les consommateurs contre une menace improbable mais bien réelle : les copies frauduleuses de la peluche du loup, déjà proposées à la vente sur des sites non officiels. Un phénomène révélateur de la puissance émotionnelle du storytelling publicitaire, mais aussi des dérives qu’il peut engendrer.
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Une publicité Intermarché devenue virale en quelques heures
Diffusée pour la première fois le soir de l’élection de Miss France, le samedi 6 décembre, la nouvelle publicité Intermarché n’a pas tardé à provoquer un véritable raz-de-marée émotionnel sur les réseaux sociaux. En quelques jours à peine, le court-métrage animé a dépassé les 20 millions de vues, devenant l’un des spots les plus commentés de la période de Noël.
Le secret de ce succès ? Un personnage principal immédiatement attachant : un loup maladroit, solitaire et profondément humain, en quête d’affection et de reconnaissance. Loin des figures traditionnelles de Noël, Intermarché a pris le parti audacieux de mettre en scène un héros "mal aimé", qui touche en plein cœur par sa vulnérabilité.
La bande-son, un classique de Claude François, a également joué un rôle clé dans cette vague de nostalgie collective, renforçant l’émotion et la mémorisation du message publicitaire.
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Le loup "mal aimé", un personnage conçu artisanalement
Derrière cette réussite se cache un travail artistique colossal. Le court-métrage a été produit par Illogic Studios, un studio d’animation basé à Montpellier, reconnu pour son approche artisanale et exigeante. Contrairement à de nombreuses productions actuelles, les dessins du loup ont été entièrement réalisés et peints à la main, sans recours à l’intelligence artificielle.
Lucas Navarro, cofondateur du studio, a confié ne pas s’être attendu à un tel raz-de-marée médiatique. Près d’une centaine de personnes ont travaillé pendant presque un an pour donner vie à ce personnage singulier, pensé pour susciter l’empathie plutôt que la performance marketing brute.
Ce choix artistique fort a clairement porté ses fruits, transformant une simple publicité en véritable phénomène culturel de Noël.
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Une peluche très attendue par le public
Face à cet engouement, une question s’est rapidement imposée : le loup "mal aimé" sera-t-il décliné en peluche ? La réponse est oui, mais pas aussi vite que certains internautes l’espéraient.
Thierry Cotillard, président du groupe Les Mousquetaires, a officialisé le projet lors d’une intervention sur RTL. Intermarché travaille actuellement à la conception et à la production de cette peluche du loup, devenue objet de désir avant même son existence commerciale.
L’enseigne privilégie une fabrication française, afin de garantir la qualité, la sécurité et une production responsable. Un choix cohérent avec les valeurs mises en avant dans la campagne, mais qui implique des délais plus longs. Intermarché évoque désormais un lancement possible en 2026, même si les équipes tentent d’accélérer le processus.
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Intermarché contraint de lancer une alerte officielle
C’est précisément cette attente qui a ouvert la porte aux dérives. Ce dimanche soir, Intermarché a publié un message très clair sur son compte X, mettant en garde contre les arnaques liées à la peluche du loup "mal aimé".
Des sites frauduleux proposent déjà des produits présentés comme officiels, alors même que la peluche n’est pas encore commercialisée par l’enseigne. Intermarché insiste : ces plateformes n’ont aucun lien ni avec le groupe, ni avec le studio d’animation.
Le message est sans ambiguïté : ces ventes peuvent mener à des transactions malveillantes, à des produits de mauvaise qualité, voire à des escroqueries pures et simples.
Un succès qui dépasse la publicité
Ce cas illustre à quel point une publicité de Noël peut aujourd’hui dépasser son cadre initial. Le loup "mal aimé" n’est plus seulement un personnage publicitaire : il est devenu un symbole émotionnel, un sujet de discussion, un objet de projection affective pour des millions de spectateurs.
Cette popularité fulgurante rappelle celle d’autres mascottes publicitaires entrées dans la culture populaire, mais elle met aussi en lumière les risques liés à la vitesse de propagation sur les réseaux sociaux. En quelques jours, un personnage fictif peut générer une économie parallèle incontrôlée.
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Intermarché appelle à la vigilance des consommateurs
L’enseigne se veut rassurante mais ferme : toute information officielle concernant la peluche du loup sera communiquée directement par Intermarché. En attendant, la prudence est de mise.
Les consommateurs sont invités à ne pas céder à l’impatience ni à l’émotion, même si le personnage suscite un attachement sincère. Cette alerte vise à protéger le public, mais aussi à préserver l’intégrité d’un projet qui se veut fidèle aux valeurs de la campagne.
Entre enthousiasme collectif et dérives opportunistes, le loup "mal aimé" d’Intermarché incarne désormais les deux faces d’un succès viral à l’ère numérique.
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