Élue Miss France 2026 dans l’effervescence du Zénith d’Amiens, Hinaupoko Devèze savoure son couronnement… tout en mesurant déjà les attentes, les regards, et parfois les critiques.
La jeune femme de 23 ans, qui succède à Angélique Angarni-Filopon, a confié au 13 Heures de TF1 à quel point cette victoire l’avait submergée.
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Une Miss France touchée par son sacre et par les réactions
Il lui a fallu quelques instants pour réaliser que c’était désormais elle, la nouvelle ambassadrice des Français, celle que le public avait choisie pour représenter l’élégance, la bienveillance et la diversité. Ce qui aurait pu n’être qu’un moment de félicité absolue s’est teinté d’une émotion plus complexe.
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La reine de beauté a admis avec sincérité qu’elle ne s’attendait pas à cette couronne. Elle l’a accueillie avec gratitude, mais aussi avec une certaine pudeur, presque une timidité. Comme si toutes ses années passées à lutter contre ses complexes resurgissaient dans cet instant de lumière. Elle avance désormais, portée par un mélange d’humilité et de fierté, consciente de la responsabilité qui repose sur ses épaules.
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Lorsque les critiques se mêlent à la consécration
Interrogée par Anne-Claire Coudray, la jeune Miss France 2026 a fait preuve d’un calme impressionnant. Elle savait que les critiques sur les réseaux sociaux l’attendaient probablement au tournant, comme cela arrive systématiquement aux figures exposées. Les équipes du concours l’avaient préparée à ces réactions. Mais ici, la particularité est que la jeune femme a déjà un long passé de critiques à assumer.
Elle a même confié avoir été victime de cyberharcèlement, une expérience douloureuse qui a façonné sa résilience. Quand elle affirme : « On ne peut pas plaire à tout le monde », elle ne prononce pas une phrase toute faite.
Elle évoque un apprentissage intime, celui de se détacher des jugements pour mieux s’aimer. Cette maturité nouvelle colore sa façon d’aborder son règne : ni rancœur, ni colère, mais une lucidité paisible. Elle avance, pleinement consciente que sa voix porte, et que les mots malveillants ne doivent plus la définir.
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Ses complexes d’hier deviennent ses forces d’aujourd’hui
Parmi les aspects qui ont marqué son passage au journal télévisé, la franchise d’Hinaupoko Devèze sur ses complexes a profondément touché les téléspectateurs. La jeune femme a évoqué sa taille, souvent sujet de moqueries. Elle a aussi mentionné sa voix, parfois critiquée. Des caractéristiques naturelles que certains ont utilisées, à tort, comme des faiblesses.
Mais son récit bascule lorsqu’elle confie : « Mes différences sont devenues mes forces. » Une phrase si simple, mais incroyablement puissante. Elle raconte comment on l’a déjà traitée de « girafe ». Et dans un sourire radieux, elle lâche la punchline devenue virale : « Quelle revanche ! Regardez la girafe, où elle est ! »
Cet humour, cette manière d’embrasser ses singularités, révèle une jeune femme déjà très ancrée dans son identité. Et c’est sans doute ce naturel qui séduit autant.
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Une Miss qui veut porter un message autour de la santé mentale
Depuis le début de son parcours, Hinaupoko Devèze met en avant un sujet encore trop peu évoqué dans des contextes médiatiques grand public : la santé mentale. Elle insiste sur l’importance de donner des outils, de rassurer, de dire aux personnes en difficulté qu’elles ne sont ni seules ni anormales.
« C’est ok d’être humain », rappelle-t-elle. Ces mots résonnent avec une douceur rare dans le paysage médiatique. Elle explique avoir elle-même traversé des périodes difficiles, et c’est ce vécu personnel qui la pousse aujourd’hui à se battre pour un discours plus ouvert et décomplexé autour du bien-être psychologique.
Il ne s’agit pas pour elle d’un simple engagement de façade. C’est un combat réel, nourri par son histoire, ses doutes, ses cicatrices. Une Miss France qui parle de fragilité, de vulnérabilité, d’acceptation de soi : cela crée une connexion immédiate avec le public.
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Une réponse pleine de maturité et de lumière
La réaction d’Hinaupoko Devèze aux critiques résume parfaitement la philosophie qu’elle souhaite incarner durant son règne. Plutôt que de répondre frontalement aux moqueries, elle choisit la hauteur. Plutôt que de s’enfermer dans la peur du jugement, elle décide de célébrer sa singularité. Sa réponse est à la fois inattendue et profondément inspirante.
Avec cette attitude déterminée, mais toujours bienveillante, elle pose les bases d’un règne qui s’annonce engagé, moderne et ouvert. Une Miss France qui parle de complexes et de santé mentale avec cette authenticité, cela pourrait bien transformer durablement l’image même du concours.
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