Loin des micros, loin des caméras, un épisode inattendu a eu lieu alors que Nicolas Sarkozy vivait ses premiers jours en prison. Dans son nouveau livre, il raconte cet instant avec un mélange de surprise et de recul : un appel passé à Marine Le Pen, et une phrase qu’il n’aurait jamais imaginé entendre venant d’elle.

Une phrase qui ne le concernait même pas directement, mais qui visait… Carla Bruni.
Tout part d’un geste. Une image, captée au moment où le couple Sarkozy-Bruni quitte le tribunal. Alors que la presse se presse autour d’eux, un journaliste de Médiapart tend son micro très près.
Dans un réflexe qui semble étudié tant il est net et fluide, Carla Bruni retire la bonnette du micro et la laisse glisser au sol. Pas d’agressivité, pas de brusquerie, juste un mouvement tranquille, parfaitement assumé. Ce jour-là, ce geste a fait le tour des réseaux sociaux. Certains y ont vu une forme de résistance silencieuse, d’autres une réponse élégante à une intrusion.
Mais ce que personne ne savait, c’est que Marine Le Pen, elle aussi, avait été marquée par cette scène. Et lorsqu’elle décroche le téléphone pour parler à Nicolas Sarkozy, elle saisit l’occasion de le lui dire. Selon le récit de l’ancien président, elle lui confie exactement : « Dites à votre femme que j’ai été frappée par l’élégance de son geste. Elle a fait tomber la bonnette avec une douceur incroyable. »
Nicolas Sarkozy, surpris, admet qu’il n’avait même pas vu la scène se produire, tant il était absorbé par la pression du moment. Ce compliment inattendu venant de Marine Le Pen change totalement le ton de l’appel. On quitte le terrain politique pour entrer dans quelque chose de plus humain, où un geste suffit à créer un point de connexion inattendu.
Aujourd’hui, en révélant cet échange, Nicolas Sarkozy expose un moment rare où les frontières entre adversaires politiques s’effacent brièvement. Et au centre de cette parenthèse : Carla Bruni, dont le geste silencieux a résonné bien au-delà des images virales.
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