Un teaser court mais déjà culte
Vingt ans après avoir fasciné le monde entier, Le Diable s’habille en Prada revient avec un deuxième volet dont le premier teaser a été dévoilé le 12 novembre.

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En quelques heures, les images ont enflammé les réseaux sociaux et réveillé instantanément la nostalgie des fans. Dans ce teaser d’une efficacité imparable, la mise en scène se concentre sur un détail qui parle à tous : les escarpins rouges cloutés de Miranda Priestly.
On les voit avancer d’un pas déterminé dans les couloirs du magazine Runway, dans un silence chargé de tension. Cette entrée en matière suffit à replonger le spectateur dans l’univers glacial, exigeant et terriblement élégant incarné par Meryl Streep.
Elle incarne à nouveau Miranda avec cette puissance silencieuse que personne n’a jamais égalée dans une comédie dramatique sur la mode. Arrivée devant un ascenseur, elle pénètre dans la cabine comme si elle reprenait son trône.
Mais juste avant la fermeture automatique des portes, un pied les bloque. C’est celui d’Anne Hathaway, de retour dans la peau d’Andy Sachs. Son sourire, à la fois doux et sûr de lui, crée une tension immédiate. « Tu en as mis du temps », lâche Miranda sans même lever un sourcil. Une phrase courte, acide, iconique.
Deux phrases, et l’alchimie est de retour. Le duo qui a marqué toute une génération fonctionne toujours avec une évidence saisissante.
Une stratégie de suspense parfaitement orchestrée
Le teaser ne dure pas une minute, mais son impact est immense. Les créateurs ont délibérément choisi de ne rien dévoiler d’essentiel, tout en réactivant le mythe. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté de maintenir un suspense maximal autour de l’intrigue.
A sequel? For spring? Groundbreaking. Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt, and Stanley Tucci return in The Devil Wears Prada 2, in theaters May 1, 2026. Watch the teaser trailer now. pic.twitter.com/QzcIn4f6G0
— 20th Century Studios (@20thcentury) November 12, 2025
Pour autant, quelques informations ont déjà filtré sur le scénario. Dans ce deuxième opus, Miranda Priestly fait face à un défi qu’elle n’avait encore jamais rencontré : la chute brutale des ventes de la presse papier.
Runway, son empire, n’est plus aussi solide qu’avant. Le contexte médiatique a changé. La transformation numérique consomme l’industrie comme un incendie lent mais destructeur.
Miranda n’a jamais reculé devant un danger, mais cet enjeu touche à son pouvoir, à son image, à sa légende. La voir affronter la fragilité pourrait donner lieu à un arc narratif passionnant.
Autre élément important : Emily, l’ancienne assistante au sarcasme délicieux joué par Emily Blunt, aura un rôle majeur. Elle réapparaît… mais dans une position totalement inattendue. Emily est devenue cadre dans un puissant groupe de luxe, dont les investissements publicitaires financent en grande partie Runway. Autrement dit : Miranda dépend désormais d’elle.
On assiste donc à un renversement des rapports de force. Un retournement parfait pour relancer la dynamique dramatique.
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Un casting cinq étoiles qui promet des étincelles
L’un des atouts majeurs de Le Diable s’habille en Prada 2 réside dans son casting prestigieux. Non seulement les actrices principales sont de retour, mais elles ne seront pas les seules figures familières à l’écran.
Stanley Tucci, incontournable Nigel du premier film, reprend lui aussi son rôle. Son personnage, mélange de finesse, de bienveillance et d’humour acidulé, avait profondément marqué les fans.
Le film accueillera également Kenneth Branagh, acteur et réalisateur de génie. Sa présence laisse présager un personnage charismatique, mystérieux ou influent… probablement les trois.
Les fans de séries seront ravis de retrouver Simone Ashley, révélée par La Chronique des Bridgerton. Elle apporte une dimension plus moderne, plus internationale, parfaitement adaptée au ton glamour du film. Lucy Liu rejoint également la distribution.
Son charisme naturel promet des scènes dynamiques, ciselées, mémorables. Enfin, Justin Theroux, toujours excellent dans les rôles secondaires complexes, complète cette distribution éclatante. Un choix qui confirme l’ambition du studio : faire de cette suite un événement mondial.
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Une réalisation confiée à David Frankel, gage de fidélité au premier film
Bonne nouvelle pour les puristes : David Frankel, réalisateur du film original, est de retour aux commandes. Ce choix est loin d’être anodin.
Il garantit une continuité dans la finesse d’écriture, l’humour tranchant et le rythme élégant qui avaient fait le succès du premier volet. Les fans sont attachés à une atmosphère précise, à un style particulier, à une façon de raconter la mode sans jamais la caricaturer.
En 2006, Le Diable s’habille en Prada avait réalisé un exploit critique et commercial. Plus de 326 millions de dollars au box-office mondial.
En France, plus de 2,1 millions d’entrées avaient rempli les salles. Un score impressionnant pour une comédie dramatique centrée sur le monde de la mode.
Cette suite, prévue en salles françaises le 29 avril 2026, devra répondre à une immense attente. Mais le teaser suggère déjà une approche fine : reprendre l’héritage sans le répéter.
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Une suite ancrée dans les enjeux contemporains
L’univers de Runway ne peut plus être celui de 2006. L’industrie s’est métamorphosée. Le film intégrera ces changements : transition numérique, influence des réseaux sociaux, explosion du contenu instantané, fragilité des médias historiques. Ces thèmes offrent une matière riche pour créer un récit moderne et crédible.
Miranda Priestly devra naviguer dans un monde où le pouvoir ne se mesure plus uniquement en pages imprimées. Où l’influence se joue autant dans les algorithmes que dans les rédactions.
Cette évolution rend la suite encore plus pertinente. Elle inscrit l’histoire dans un contexte actuel, réaliste, sans perdre le charme iconique du premier film.
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En résumé
Ce premier teaser de Le Diable s’habille en Prada 2 réussit un coup de maître : créer l’événement sans rien divulguer. Le duo Meryl Streep – Anne Hathaway fonctionne toujours à la perfection.
Avec un casting prestigieux, un réalisateur fidèle au film original et une intrigue ancrée dans les mutations du monde de la mode, cette suite pourrait bien devenir l’un des grands rendez-vous cinéma de 2026. Les fans n’attendent plus qu’une chose : en voir davantage.
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