Une mère expérimentée face à un réalisateur culte
Il y a des conseils maternels qu’on n’oublie pas, et celui qu’Uma Thurman a glissé à sa fille Maya Hawke avant qu’elle ne tourne avec Quentin Tarantino fait partie de ceux qui font sourire autant qu’ils intriguent.
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L’actrice de Kill Bill et Pulp Fiction, devenue icône du cinéma grâce au cinéaste, connaît bien ses habitudes… et ses petites obsessions. Avant que Maya ne rejoigne le casting de Once Upon a Time… in Hollywood en 2019, Uma Thurman lui aurait lancé une recommandation pleine d’esprit : « garde tes chaussures ».
Un message qui, derrière son ton léger, cache une référence bien connue des cinéphiles. Car Tarantino n’a jamais caché son goût prononcé pour les pieds nus féminins, un détail que l’on retrouve dans presque tous ses films, et qui fait désormais partie de sa signature visuelle.
Un conseil drôle… mais bien fondé
Invitée du podcast Good Hang, la star de Stranger Things, aujourd’hui âgée de 27 ans, a raconté l’anecdote avec beaucoup d’humour. Elle a expliqué que sa mère, en apprenant qu’elle allait travailler avec Tarantino, lui avait dit : « Garde tes chaussures. » Une phrase qui aurait pu sembler anodine, si elle ne faisait pas directement écho à un sujet devenu légendaire autour du réalisateur de Kill Bill.
Dans presque toutes ses œuvres, Tarantino offre des plans rapprochés sur les pieds nus de ses actrices : ceux d’Uma Thurman dans Pulp Fiction, de Margaret Qualley et Dakota Fanning dans Once Upon a Time… in Hollywood, ou encore de Diane Kruger dans Inglourious Basterds. Un motif récurrent qui amuse autant qu’il alimente les discussions depuis plus de deux décennies.
Pour Maya Hawke, qui partage la même aisance que sa mère devant la caméra, ce clin d’œil maternel illustre à merveille la complicité entre les deux femmes. Et selon elle, elle aurait suivi le conseil à la lettre : contrairement à certaines de ses partenaires féminines du film, Maya ne s’est pas déchaussée à l’écran.
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Le fétichisme des pieds, un sujet assumé par Tarantino
Loin d’esquiver la question, Quentin Tarantino a déjà abordé son fétichisme assumé à plusieurs reprises. Dans une interview accordée à GQ en 2021, il avait déclaré avec son habituel franc-parler : « Il y a beaucoup de pieds dans beaucoup de films de bons réalisateurs. Avant moi, la personne qui a défini le fétichisme des pieds était Luis Buñuel. Hitchcock a été accusé de ça, Sofia Coppola aussi. C’est juste de la bonne réalisation. Mais je ne prends pas ça vraiment au sérieux. »
Cette façon de dédramatiser son goût esthétique pour les plans de pieds a même contribué à renforcer son image de cinéaste provocateur, adepte des détails inattendus. Certains fans y voient une marque artistique, d’autres un simple clin d’œil fétichiste assumé. Quoi qu’il en soit, ce petit travers fait désormais partie de la légende Tarantino.
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Une complicité mère-fille à toute épreuve
L’échange entre Uma Thurman et Maya Hawke en dit long sur la relation qu’entretiennent les deux actrices. Toutes deux issues du milieu artistique, elles partagent une complicité sincère et teintée d’humour. Uma Thurman, à 54 ans, incarne une génération d’actrices qui ont marqué Hollywood, tandis que Maya, de son côté, s’impose comme l’un des talents montants du cinéma et de la musique.
Révélée dans Stranger Things, Maya Hawke a su tracer son propre chemin tout en rendant hommage à l’héritage familial : celui d’Uma Thurman et d’Ethan Hawke. Et si elle a déjà tourné pour Tarantino, c’est aussi parce que le réalisateur voue une profonde admiration à sa mère, avec qui il a partagé une collaboration artistique intense dans les années 1990 et 2000.
Ce clin d’œil maternel, drôle et protecteur à la fois, souligne combien le cinéma se transmet aussi par le vécu et les anecdotes. Uma Thurman n’a pas seulement transmis à sa fille un talent certain pour la caméra, mais aussi une façon de garder les pieds sur terre… et dans les chaussures.
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Tarantino, une fascination durable pour ses actrices
Quentin Tarantino n’a jamais caché son amour des actrices fortes, charismatiques et parfois indomptables. Qu’il s’agisse d’Uma Thurman, de Margot Robbie, de Pam Grier ou encore de Zoë Bell, le cinéaste a toujours su donner à ses héroïnes un rôle central dans ses films. Ces femmes, à la fois puissantes et iconiques, sont devenues l’empreinte émotionnelle de son œuvre.
Dans Kill Bill, Uma Thurman est l’incarnation même de la vengeance et de la résilience féminine. Dans Once Upon a Time… in Hollywood, Margot Robbie incarne Sharon Tate avec une grâce presque mystique. Et dans tous ces rôles, les pieds nus reviennent comme un symbole de liberté et de sensualité.
Ce détail, qui a pu prêter à rire, est en réalité devenu une sorte de signature visuelle, un code cinématographique que Tarantino manipule avec malice. Uma Thurman, en connaisseuse, a donc préféré prévenir sa fille, non sans ironie.
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Maya Hawke, une actrice qui s’impose dans son propre style
Si le conseil d’Uma Thurman a fait sourire les fans, Maya Hawke n’en reste pas moins une artiste accomplie, bien décidée à se détacher de l’ombre de ses célèbres parents. Entre ses rôles dans Stranger Things, Asteroid City de Wes Anderson, et sa carrière musicale aux sonorités indie-folk, la jeune femme incarne une génération d’artistes sensibles, sincères et polyvalents.
Travailler avec Quentin Tarantino, même pour un rôle secondaire, représentait pour elle un passage symbolique : celui d’une continuité artistique entre deux générations. Le clin d’œil de sa mère n’a fait que renforcer cette transmission, tout en lui rappelant avec humour que, dans ce milieu, mieux vaut savoir rire de tout.
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En bref
Derrière cette anecdote légère se cache un moment tendre et complice entre une mère légendaire et une fille promise à une belle carrière. Le conseil d’Uma Thurman, « garde tes chaussures », résume parfaitement la manière dont le cinéma, l’humour et la transmission se croisent dans leur relation.
Et s’il fallait retenir une leçon de cette histoire, c’est que même à Hollywood, les mères restent les meilleures conseillères, surtout quand elles connaissent personnellement les petites manies des plus grands réalisateurs.
En suivant le conseil de sa mère, Maya Hawke a prouvé qu’elle pouvait garder son authenticité, ses chaussures… et son sens de l’autodérision.
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