Un surnom qui en dit long sur l’image de Meghan Markle à la cour
Derrière les sourires des cérémonies officielles et les salutations millimétrées, Meghan Markle reste un mystère pour la famille royale britannique. Depuis son mariage avec le prince Harry en 2018, l’ancienne actrice de Suits fascine autant qu’elle dérange.

Selon plusieurs sources relayées par la presse britannique, certains membres du clan Windsor lui auraient même attribué un surnom bien particulier : “DoW”, pour Duchess of Windsor. Ce diminutif, qui semble anodin, cache en réalité une lourde référence historique. Il renvoie à Wallis Simpson, l’Américaine divorcée pour laquelle le roi Édouard VIII avait abdiqué en 1936. Un acte qui avait bouleversé la monarchie britannique.
En associant Meghan à cette figure controversée, les membres de la cour ne font pas seulement une comparaison physique ou sociale : ils y projettent tout un symbole, celui d’une femme libre, dérangeante, et perçue comme un élément perturbateur dans un univers où chaque geste est codifié.
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La comparaison avec Wallis Simpson, un parallèle historique lourd de sens
Ce surnom “DoW” ne sort pas de nulle part. L’historienne royale Ingrid Seward a révélé que le prince Philip lui-même aurait évoqué les similitudes frappantes entre les deux femmes.
Comme Wallis Simpson, Meghan Markle est une Américaine divorcée, arrivée dans le cercle royal à la faveur d’une histoire d’amour médiatisée. Toutes deux ont affronté la méfiance d’une institution attachée à ses traditions et aux convenances.
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Mais si Wallis Simpson symbolisait à l’époque le scandale et la désobéissance, Meghan incarne aujourd’hui une autre forme de modernité : celle d’une femme indépendante, féministe, engagée et consciente de son influence médiatique.
Pourtant, à Buckingham, cette indépendance ne passe pas toujours bien. La duchesse a souvent été perçue comme une personnalité difficile à “canaliser”, trop directe, trop libre, trop Américaine, en somme.
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Une fascination mêlée de méfiance
Le surnom “DoW” illustre bien l’ambivalence de la monarchie à l’égard de Meghan. D’un côté, il y a une réelle fascination pour son charisme, son engagement, et sa capacité à moderniser l’image parfois figée de la famille royale. De l’autre, une méfiance tenace face à son indépendance d’esprit et à sa gestion très personnelle de la communication publique.
En choisissant de vivre aux États-Unis avec Harry et de se détacher de la vie royale en 2020, le couple Sussex a rompu les codes. Leur départ, baptisé “Megxit”, a profondément marqué l’histoire récente de la couronne.
Et dans ce contexte, appeler Meghan “DoW” devient presque une manière de conjurer l’histoire, de rappeler qu’elle, aussi, est “celle qui est partie”, celle qui a osé dire non au protocole.
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Le poids symbolique du surnom “DoW”
Le surnom “Duchess of Windsor” est tout sauf anodin. Il évoque non seulement une figure qui a fait vaciller la monarchie, mais aussi une peur persistante : celle de voir l’institution affaiblie par l’amour et la liberté individuelle. Dans les couloirs du palais, murmurer ce nom, c’est rappeler la fragilité du trône face aux passions humaines.
Selon certaines sources proches du palais, ce sobriquet aurait été utilisé avec une pointe d’ironie, parfois même de mépris, mais aussi de respect implicite.
Car si Wallis Simpson a été diabolisée par l’histoire, elle reste aussi celle qui a bouleversé un ordre millénaire. En ce sens, Meghan Markle serait son héritière moderne : une femme qui refuse de se plier totalement à l’institution, quitte à s’en éloigner.
Une comparaison révélatrice des tensions persistantes
Cette appellation reflète aussi les tensions toujours vives entre le couple Sussex et le reste de la famille royale. Malgré quelques signes d’apaisement, notamment autour du “Project Thaw” (plan secret de réconciliation entre Harry et sa famille), le fossé reste profond.
Pour beaucoup, Meghan incarne le changement dans ce qu’il a de plus dérangeant : elle parle haut, choisit ses causes, et ne cache pas son ambition. Dans une monarchie où le silence et la retenue sont des vertus cardinales, cette attitude détonne.
Les proches de la cour se sont donc réfugiés dans l’humour et le code, préférant murmurer “DoW” plutôt que d’exprimer ouvertement leur malaise.
Une femme qui bouscule les traditions
Depuis son arrivée à Buckingham, Meghan Markle n’a jamais cherché à se fondre dans le moule. Sa manière de s’habiller, de s’exprimer et même de s’engager a souvent été perçue comme une rupture avec la sobriété attendue d’une duchesse britannique. Qu’on l’admire ou qu’on la critique, elle a imposé une nouvelle vision de la royauté : plus accessible, plus humaine, plus engagée.
Ses discours sur les droits des femmes, le racisme ou la santé mentale ont parfois dérangé, mais ils ont aussi trouvé un écho auprès du public moderne, en quête de transparence et d’authenticité. Ce positionnement a contribué à la hisser au rang de véritable icône féminine, tout en accentuant la distance avec les membres plus conservateurs de la cour.
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Entre admiration et rejet, une relation impossible
Le surnom “DoW” illustre parfaitement la relation paradoxale entre Meghan et la monarchie britannique : un mélange d’admiration, de rejet et de crainte. Les Windsor semblent fascinés par son aura médiatique, tout en la redoutant pour son pouvoir d’influence.
En privé, certaines sources affirment que le roi Charles III éprouverait un mélange de respect et de lassitude à son égard, conscient du poids politique et symbolique de sa belle-fille. Quant à Kate Middleton, souvent présentée comme son opposée, elle aurait cherché à maintenir un lien cordial malgré les tensions. Mais dans les cercles restreints, le surnom “DoW” continuerait de circuler, comme une ombre du passé projetée sur le présent.
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En bref : un surnom qui en dit long sur la monarchie britannique
Le fait que ce surnom soit murmuré et non assumé est sans doute la partie la plus révélatrice. Car au fond, il ne s’agit pas seulement d’un mot d’esprit ou d’une pique mondaine. C’est le signe d’un malaise profond, d’une monarchie qui peine encore à concilier tradition et modernité.
En qualifiant Meghan Markle de “Duchess of Windsor”, la famille royale admet à demi-mot sa difficulté à intégrer des personnalités fortes et indépendantes dans son système.
Comme si, derrière les sourires et les photos officielles, subsistait une peur viscérale : celle de voir l’histoire se répéter, encore une fois, sous les traits d’une Américaine au tempérament bien trempé.
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