Les fans de Kaamelott n’imaginaient pas un nouveau volet sans elle. Et pourtant, Audrey Fleurot, l’inoubliable Dame du Lac, pourrait bien ne pas figurer au casting du prochain film réalisé par Alexandre Astier.
En pleine promotion de ses nombreux projets, la star de HPI a confié dans une interview à Télé-Loisirs que les méthodes de travail du créateur de la saga médiévale-fantastique compliquaient sa participation.
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Un tournage “mystérieux” et mal anticipé
Dans ses confidences, Audrey Fleurot ne mâche pas ses mots. Tout en rappelant l’importance affective de Kaamelott dans sa carrière, elle reconnaît que travailler avec Alexandre Astier n’est pas toujours simple, notamment à cause de son organisation très tardive.
« Le problème, c’est qu’Alexandre prévient très, très tard, à la dernière minute. Tout est assez mystérieux », explique-t-elle avec franchise.
Une méthode qui pose problème à une actrice aussi sollicitée qu’elle. Entre les tournages de HPI pour TF1, ses engagements au cinéma et d’autres projets de fiction comme la mini-série Infiltré(e) sur France 2, Audrey Fleurot jongle avec un emploi du temps millimétré.
Alors, quand le réalisateur de Kaamelott l’appelle à la dernière minute, il devient difficile de tout concilier.
« Pour le premier film, j’ai très peu tourné parce que je n’avais pas beaucoup de disponibilité dans la période demandée. Mais j’aurais été malheureuse de ne pas en être, parce que c’est quand même une aventure… Ça commence à faire une vingtaine d’années, quand même. »
Une déclaration à la fois tendre et piquante, qui en dit long sur la relation à la fois admirative et frustrée qu’elle entretient avec Alexandre Astier.
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Une complicité ancienne… mais parfois compliquée
Audrey Fleurot et Alexandre Astier, c’est une collaboration de plus de vingt ans. La comédienne fait partie du noyau dur des fidèles de Kaamelott, apparue dès les premières saisons sur M6 dans le rôle aussi fascinant qu’énigmatique de la Dame du Lac, figure mystique chargée de guider le roi Arthur.
Leur complicité à l’écran, nourrie d’humour et de respect mutuel, s’est prolongée au cinéma. Mais derrière la fidélité artistique, les contraintes logistiques s’accumulent.
Le perfectionnisme d’Alexandre Astier, son goût pour le secret et sa manière de tout contrôler lui-même — de l’écriture à la musique — sont à la fois ce qui fait son génie… et ce qui peut agacer ses collaborateurs.
« Tout est assez secret, on ne sait jamais vraiment quand ça démarre, ni quand ça finit », aurait confié un autre membre de l’équipe à propos de ses tournages.
Une méthode artisanale, qui a fait le charme de Kaamelott, mais qui peut se heurter à la rigueur d’acteurs surbookés comme Audrey Fleurot.
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Kaamelott, une saga toujours plus ambitieuse
Le premier film Kaamelott : Premier Volet, sorti en 2021, avait été un immense succès populaire, avec plus de 2,6 millions d’entrées malgré le contexte post-Covid. Un exploit qui a immédiatement poussé Alexandre Astier à envisager une suite en deux parties, dont la première devait entrer en production à la fin de 2024.
Le cinéaste avait confirmé le retour d’une grande partie du casting historique : Lionel Astier, Anne Girouard, Joëlle Sevilla, Jean-Christophe Hembert, Christian Clavier, Audrey Fleurot, mais aussi Clovis Cornillac et Alain Chabat.
Mais à en croire les propos de l’actrice de HPI, sa présence dans ce nouveau chapitre reste suspendue à une condition : que le réalisateur s’y prenne à temps.
« Là, pour le prochain, ça va en gros se passer de la même façon, c’est-à-dire que je serais vraiment très triste de ne pas en être, et j’espère, je croise les doigts, avoir suffisamment de jours à lui proposer pour y participer. »
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Une actrice incontournable mais très sollicitée
Depuis le succès phénoménal de HPI sur TF1, Audrey Fleurot est devenue l’une des actrices françaises les plus bankables. Son rôle de Morgane Alvaro, une enquêtrice brillante et fantasque, lui a valu une popularité immense auprès du public et des producteurs.
Entre les tournages de cette série à succès, ses engagements sur d’autres projets — comme Infiltré(e) sur France 2 — et les films qu’elle enchaîne, son agenda est saturé plusieurs mois à l’avance.
Résultat : la flexibilité exigée par Alexandre Astier devient difficilement compatible avec sa carrière actuelle. D’autant que le réalisateur garde souvent le mystère sur les dates exactes de tournage jusqu’à la dernière minute, fidèle à son tempérament perfectionniste et imprévisible.
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Un attachement indéfectible à la Dame du Lac
Malgré tout, Audrey Fleurot reste profondément attachée à Kaamelott et à son personnage mythique. La Dame du Lac, qu’elle interprète depuis 2005, est devenue une figure iconique de la série, autant par son mystère que par sa complicité singulière avec le roi Arthur.
Pour la comédienne, ce rôle représente un jalon essentiel dans sa carrière, celui qui l’a révélée au grand public avant qu’elle ne s’impose dans des succès comme Intouchables, Engrenages ou HPI.
Elle n’a donc aucune envie de tourner la page, même si les contraintes la forcent à relativiser.
« Je serais très triste de ne pas en être », a-t-elle répété, laissant entendre que son cœur reste à Kaamelott, même si son emploi du temps pourrait en décider autrement.
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Alexandre Astier, un réalisateur perfectionniste mais exigeant
Le cinéaste lyonnais de 51 ans a toujours assumé sa manière très personnelle de travailler. Entre l’écriture minutieuse des dialogues, la direction d’acteurs millimétrée et sa volonté de tout maîtriser de A à Z, Alexandre Astier avance à son rythme, sans se plier aux codes classiques de l’industrie.
Un rythme qui peut frustrer certains acteurs, mais qui reste au cœur du style Kaamelott : un mélange unique de sérieux et d’absurde, de grandeur épique et de familiarité quotidienne.
Ses proches le décrivent comme un créateur insatiable, parfois déroutant, mais toujours passionné. Et si cette passion complique parfois la vie de ses acteurs, elle reste la clé du succès de la saga depuis vingt ans.
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En résumé
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, Audrey Fleurot a confié son agacement envers Alexandre Astier, pointant du doigt son manque d’anticipation et de clarté dans l’organisation des tournages. L’actrice, actuellement très sollicitée avec HPI, craint de ne pas pouvoir participer au prochain film Kaamelott si le planning reste flou.
Pourtant, malgré ces tensions légères, elle ne cache pas son immense affection pour la saga et espère trouver un moyen d’y figurer à nouveau. Reste à savoir si Alexandre Astier parviendra à s’accorder avec sa Dame du Lac pour que leur duo mythique brille encore une fois sur grand écran.
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