Un plan déjà prêt en cas de départ anticipé
Depuis son arrivée à la tête du 20 Heures de France 2, Léa Salamé n’en finit pas de faire parler d’elle. Entre ses audiences scrutées à la loupe, ses interviews marquantes et les critiques parfois violentes qui l’accompagnent, la journaliste vit un début de mandat sous haute pression.

Lire aussi : Léa Salamé : ce que révèle son bilan d'audience au 20 Heures
Mais que se passerait-il si elle décidait de quitter son poste plus tôt que prévu ?
La question a été posée à son joker, Jean-Baptiste Marteau, actuellement aux commandes du journal télévisé pendant la semaine de congés de la journaliste. Dans une interview accordée à Puremédias, le présentateur de la matinale de franceinfo a levé le voile sur les coulisses de la rédaction de France Télévisions.
Sa réponse est sans ambiguïté :
« Tout est déjà prévu », a-t-il assuré, confiant que la chaîne a anticipé tous les scénarios possibles, y compris celui d’un retrait soudain de Léa Salamé.
Une déclaration qui en dit long sur le niveau de préparation du service public et sur la confiance accordée à la journaliste… tout en soulignant que rien n’est laissé au hasard.
Un scénario hypothétique, mais envisagé
Depuis plusieurs semaines, des rumeurs persistantes évoquent la possibilité d’un retrait temporaire de Léa Salamé si son compagnon, Raphaël Glucksmann, venait à se lancer dans la campagne européenne.
Une hypothèse qui n’a rien d’absurde : la journaliste l’a elle-même confirmée à plusieurs reprises. Dans un entretien accordé au magazine Elle, en septembre, elle déclarait :
« J’ai dit que je me mettrais en retrait car l’important, pour moi, c’est de protéger mes équipes et l’antenne de France Télévisions. C’est normal à un moment où il y a une telle défiance envers les journalistes et la presse. »
Cette prise de position s’inscrit dans la continuité de sa ligne de conduite : Léa Salamé s’était déjà mise en retrait de France Inter lors des campagnes électorales précédentes de son compagnon. Une manière d’éviter tout conflit d’intérêts et de préserver son impartialité journalistique.
De son côté, Jean-Baptiste Marteau affirme ne pas vouloir spéculer sur cette éventualité.
« Pour le reste, nous ne sommes pas du tout dans cette hypothèse-là, qui est du registre du commentaire médiatique et politique. Léa l’a déjà dit plusieurs fois : si cela venait à se produire, elle prendrait ses responsabilités. Nous saurons faire face et tout est déjà prévu. Il n’y aura pas de surprise », explique-t-il.
Jean-Baptiste Marteau, le joker de confiance
À seulement 41 ans, Jean-Baptiste Marteau s’est imposé comme l’un des visages les plus fiables de l’information sur le service public. Habitué à la présentation des journaux sur franceinfo et sur France 2, il connaît parfaitement la mécanique du 20 Heures.
Son professionnalisme, son ton posé et son aisance à l’antenne en font un successeur naturel en cas d’indisponibilité prolongée de Léa Salamé.
Dans son entretien, il confie aborder ce rôle avec sérénité, tout en rendant hommage à sa consœur :
« Il y a beaucoup de mauvaise foi et parfois de la violence vis-à-vis de Léa, qui a un style très incarné, une force et une singularité. Ce que je sais surtout, c’est qu’elle travaille énormément, que c’est une très grande professionnelle. »
Des mots forts, qui traduisent le respect mutuel entre les deux journalistes. Et si la hiérarchie de France Télévisions a bel et bien prévu un plan B, elle semble avant tout soucieuse de protéger la stabilité de la rédaction, quel que soit l’avenir du 20 Heures.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
Léa Salamé sous pression, mais déterminée
Si l’éventualité d’un retrait reste hypothétique, Léa Salamé continue de faire face à une pression considérable. Depuis sa prise de fonction en septembre, la journaliste a enchaîné les séquences marquantes – et parfois controversées.
Son interview tendue de Marion Cotillard, son lapsus face à Henri Guaino ou encore les critiques syndicales venues de la CGT ont contribué à alimenter la médiatisation autour de sa nouvelle fonction.
Malgré ces turbulences, France Télévisions affiche son soutien total à sa présentatrice vedette. Selon Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes du groupe, les audiences du 20 Heures sont en hausse par rapport à l’année dernière, et la journaliste a su “moderniser la case” tout en “incarnant une nouvelle forme de journalisme plus proche des gens”.
Une manière de rappeler que, malgré les critiques, Léa Salamé s’impose comme un visage fort de l’audiovisuel public.
Lire aussi : Léa Salamé : "Des cheveux de m****", les consignes étonnantes que France 2 lui a imposées sur son look pour le 20h
Une journaliste habituée aux dilemmes éthiques
La question du mélange entre vie professionnelle et vie privée ne date pas d’hier pour Léa Salamé. Depuis sa rencontre avec Raphaël Glucksmann en 2015 sur le plateau de On n’est pas couché, la journaliste a toujours fait preuve d’une transparence exemplaire.
Chaque fois que le contexte politique l’exigeait, elle a choisi de se mettre temporairement en retrait pour éviter toute polémique.
Ce positionnement, salué par une partie de la profession, n’a pas empêché certaines attaques sur les réseaux sociaux, où la journaliste est régulièrement la cible de critiques virulentes. Un phénomène qu’a dénoncé Jean-Baptiste Marteau dans son entretien, soulignant :
« Il y a parfois beaucoup de violence à son égard. Mais Léa reste concentrée sur son travail, et c’est ce qui fait sa force. »
Pour la principale intéressée, l’essentiel reste de protéger la crédibilité de l’antenne :
« L’important, pour moi, c’est de protéger mes équipes et France Télévisions », rappelait-elle récemment.
Lire aussi : "Une humiliation" : le salaire à cinq chiffres de Léa Salamé pour son poste au 20h de France 2 fait déjà polémique
France Télévisions en ordre de marche
Qu’elle décide ou non de se mettre en retrait, France Télévisions assure avoir tout planifié. Le remplaçant naturel, le calendrier de continuité, et même les réajustements éditoriaux sont déjà prêts en interne.
Une anticipation nécessaire dans un contexte médiatique où chaque absence ou polémique prend des proportions considérables.
D’après plusieurs sources internes, la direction aurait prévu un dispositif temporaire fluide, afin d’éviter tout bouleversement à l’antenne si un retrait devait se produire. Ce plan de continuité témoigne de la rigueur du service public, mais aussi de la place centrale du JT de 20 Heures, considéré comme une vitrine incontournable du groupe.
Lire aussi : Léa Salamé : "Des cheveux de m****", les consignes étonnantes que France 2 lui a imposées sur son look pour le 20h
En bref
-
Jean-Baptiste Marteau, joker de Léa Salamé, affirme que “tout est déjà prévu” en cas de retrait de la journaliste.
-
France Télévisions aurait anticipé tous les scénarios, y compris une éventuelle mise en retrait temporaire liée à la situation politique de Raphaël Glucksmann.
-
Léa Salamé reste sous forte pression médiatique, mais conserve le soutien de la direction et de nombreux confrères.
-
En cas d’absence, le 20 Heures resterait assuré sans rupture, preuve de la solide organisation interne de France Télévisions.
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme