Derrière le sourire élégant et la carrière brillante, se cache une histoire de harcèlement et de violence médiatique.
Alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente propulsée sous les projecteurs grâce à la saga Pirates des Caraïbes, Keira Knightley révèle aujourd’hui avoir vécu un calvaire quotidien face aux paparazzis, qui n’hésitaient pas à l’insulter pour provoquer des réactions.
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“Ils me traitaient de sale p*** pour me faire craquer”
En pleine promotion de son nouveau film La disparue de la cabine 10 sur Netflix, l’actrice britannique s’est confiée au Times sur ces années terribles où elle était suivie partout.
“Je me souviens m’être réveillée un matin, et il y avait dix hommes plantés devant ma porte d’entrée. Ils sont restés là pendant cinq ans”, raconte-t-elle.
Les photographes, selon elle, cherchaient délibérément à la pousser à bout :
“Ils me traitaient de sale p***, de traînée, espérant que je perde le contrôle ou que quelqu’un de ma famille réagisse.”
Un comportement qu’elle juge aujourd’hui inhumain : “Ils provoquaient exprès mes proches, mon frère, mon père, mes compagnons. Certains espéraient une bagarre pour pouvoir ensuite porter plainte ou vendre les photos.”
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“Ils touchaient plus d’argent pour une actrice accidentée”
Keira Knightley évoque aussi la brutalité d’une époque où la presse à scandale était prête à tout pour obtenir des clichés exclusifs.
“Ils forçaient des conducteurs à faire des écarts pour obtenir des images. Ils savaient qu’une photo d’une actrice blessée se vendait plus cher”, confie-t-elle, visiblement encore marquée.
Elle se souvient aussi du moment où le comportement des paparazzis a empiré :
“Quand Britney Spears s’est rasée la tête, ils se sont dit : Chouette, on peut les pousser à faire des choses complètement folles.”
Ces souvenirs font écho à une époque où de nombreuses jeunes stars – de Lindsay Lohan à Amy Winehouse – ont été traquées sans répit, souvent au détriment de leur santé mentale.
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“Je vivais dans une hypervigilance permanente”
Pour tenter de reprendre le contrôle de sa vie, la comédienne raconte avoir développé une véritable obsession de la discrétion.
“Mon père me disait que j’aurais dû intégrer la CIA, parce que je pouvais sentir quand j’étais suivie. C’était une sensation physique.”
Mais cette vigilance constante a eu un prix : paranoïa, stress et isolement. “Vous finissez par vous demander si vous perdez la tête. Et puis vous achetez les magazines et vous réalisez qu’ils étaient bien là. Il y avait toujours une photo.”
À force d’être épiée, Keira Knightley a mis en place une stratégie ingénieuse : rendre ses photos inutilisables.
“J’ai porté les mêmes vêtements pendant des semaines, pour que leurs photos deviennent sans intérêt. Et si je les voyais, je m’arrêtais de bouger. Un jour, je suis restée immobile cinq heures durant. Je me disais : Je ne bougerai pas tant que vous resterez là.”
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Une pause salvatrice loin des flashs
Fatiguée de ce harcèlement incessant, l’actrice a fini par mettre sa carrière hollywoodienne en pause. Elle est partie voyager à l’étranger, loin des tabloïds. “J’ai réalisé que je pouvais vivre, respirer et marcher sans appareil photo derrière moi. C’était une libération.”
De retour à l’écran, elle a choisi des projets plus discrets, souvent indépendants ou portés par des sujets forts. Ces dernières années, elle s’est illustrée dans The Imitation Game, Colette et The Aftermath.
Aujourd’hui, à 39 ans, elle semble avoir trouvé un équilibre entre sa carrière, sa vie de famille et son bien-être. Elle partage sa vie avec le musicien James Righton, avec qui elle a deux filles, et privilégie des tournages plus proches de ses valeurs.
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En résumé
À travers ce témoignage sincère, Keira Knightley met en lumière une réalité longtemps passée sous silence : le harcèlement médiatique des jeunes femmes célèbres dans les années 2000.
Devenue symbole d’élégance et de résilience, elle rappelle qu’avant la gloire, il y a souvent un combat pour préserver sa dignité.
“Je me suis reconstruite, lentement. Aujourd’hui, je choisis quand je veux être vue, et pourquoi.”
Une leçon de courage et d’autodétermination signée Keira Knightley — la preuve qu’on peut briller à Hollywood sans se laisser consumer par ses projecteurs.
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