Mardi 14 octobre 2025, Léa Salamé a vécu une nouvelle soirée mouvementée sur le plateau du JT de 20 heures de France 2. Alors qu’elle recevait Jean-Pierre Farandou, tout juste nommé ministre du Travail et des Solidarités, l’entretien a pris une tournure inattendue lorsque ce dernier a prononcé une phrase jugée profondément choquante.
« On n’est pas sourds, on n’est pas autistes, on voit bien qu’elle passe mal cette réforme », a déclaré le ministre à propos de la suspension de la réforme des retraites, provoquant instantanément un malaise sur le plateau… et un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux.
Lire aussi : « Tu es arrogante, insupportable à regarder » : Léa Salamé sans filtre sur sa crise d’adolescence « hyper violente »
Une séquence qui a mis Léa Salamé dans l’embarras
Depuis son arrivée aux commandes du 20h de France 2, Léa Salamé enchaîne les séquences sous tension. Après ses maladresses face à Marion Cotillard et une confusion factuelle lors de l’édition du 13 octobre, la journaliste pensait sans doute retrouver un peu de calme. Mais le direct en a décidé autrement.
Face à cette phrase du ministre, Léa Salamé est restée stoïque, visiblement surprise par la tournure de la discussion. L’entretien, entamé sur un ton maîtrisé, a basculé dès que Jean-Pierre Farandou a utilisé le mot autiste comme synonyme d’aveuglement politique.
Un raccourci inacceptable pour de nombreux téléspectateurs et associations de défense des personnes en situation de handicap.
???????? "On voit bien qu'elle ne passe pas, cette réforme"
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) October 14, 2025
Jean-Pierre Farandou, nouveau ministre du Travail et des Solidarités, dévoile les raisons de la suspension de la réforme des retraites. #JT20h pic.twitter.com/gIEIZo6GgE
Sur X (ex-Twitter), les réactions n’ont pas tardé :
« Ce n’est pas une maladresse, c’est du mépris validiste »,
« Autiste n’est pas une insulte »,
« Inacceptable qu’un ministre tienne ce genre de propos à la télévision publique ».
En quelques minutes, le hashtag #JT20h s’est retrouvé en tête des tendances, mêlant indignation et appels à des excuses officielles.
Lire aussi : « Ah non, je le bute ! » : Léa Salamé se confie sur sa relation de couple avec Raphaël Glucksmann
Jean-Pierre Farandou présente ses excuses
Devant l’ampleur du tollé, Jean-Pierre Farandou a réagi dans la soirée, publiant un message d’excuses sur X :
« En utilisant le terme d’autiste, mes propos ont blessé, et ce n’était pas mon intention. J’en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses. »
En utilisant le terme d’autiste, mes propos ont blessé et ce n’était pas mon intention.
— Jean-Pierre Farandou (@JPFarandou) October 14, 2025
J’en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses.
Une tentative d’apaisement qui n’a pas suffi à calmer la colère de nombreuses associations. Certaines ont rappelé que ce type de langage contribue à entretenir les stéréotypes et la stigmatisation des personnes autistes, et qu’il est inacceptable de les utiliser pour décrire une attitude politique ou sociale.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
Un début de mandat difficile pour le ministre du Travail
La maladresse verbale du ministre intervient à un moment particulièrement délicat. À peine nommé par Sébastien Lecornu dans son nouveau gouvernement, Jean-Pierre Farandou — ancien PDG de la SNCF — espérait imposer son sérieux et sa crédibilité dans un portefeuille social hautement sensible.
Mais cette phrase, prononcée à peine deux semaines après sa prise de fonction, a éclipsé son message sur les retraites et fait basculer sa première grande intervention médiatique dans la controverse.
Le Premier ministre n’a pas réagi publiquement, mais selon plusieurs sources à Matignon, la séquence aurait provoqué un certain malaise en interne.
Lire aussi : Léa Salamé : "Des cheveux de m****", les consignes étonnantes que France 2 lui a imposées sur son look pour le 20h
Léa Salamé : une nouvelle polémique malgré elle
Depuis sa nomination au 20h de France 2, Léa Salamé se retrouve souvent au centre des discussions. Si elle a conquis une partie du public avec son ton direct et sa capacité à incarner un journal plus humain, certains observateurs jugent que sa transition depuis France Inter et Quelle époque ! s’est faite dans un climat d’extrême surveillance.
Cette fois encore, elle n’est pour rien dans la polémique, mais son émission devient le théâtre d’un nouveau dérapage. Les équipes de la rédaction de France Télévisions ont d’ailleurs tenu à préciser que la présentatrice n’était pas responsable du propos du ministre, rappelant que le JT reste un lieu de libre expression pour les invités politiques.
Lire aussi : Léa Salamé : on connaît enfin la raison de sa récente bourde au JT de France 2
Une accumulation de couacs au JT de 20h
Cette séquence s’ajoute à une série de ratés qui fragilisent l’image du journal télévisé de France 2 depuis plusieurs semaines. Après la confusion entre les assassinats de Samuel Paty et Dominique Bernard et les erreurs de texte recopié entre le 13h et le 20h, la direction de l’information a déjà ouvert une réflexion sur la gestion de l’antenne et les mécanismes de vérification en direct.
Pour France Télévisions, ce nouvel incident intervient à un moment où la rédaction cherche à redynamiser la confiance du public et à stabiliser les audiences du JT, face à la concurrence croissante des chaînes d’information en continu.
Lire aussi : « Chez les Glucksmann-Salamé, ça fait chambre à part » : quand le couple intrigue
Une séquence qui relance le débat sur le validisme
Au-delà du tumulte médiatique, les propos de Jean-Pierre Farandou ravivent un débat plus large : celui du validisme dans le langage politique et médiatique. De nombreuses voix appellent à une meilleure sensibilisation des responsables publics à l’importance des mots et à leur impact sur la perception du handicap.
L’association Autisme France a réagi dès le lendemain en dénonçant des propos "inacceptables" et en rappelant que l’autisme n’a rien à voir avec une absence d’écoute ou d’empathie.
« Ces termes blessent profondément les familles et les personnes concernées. Il est urgent d’éduquer les responsables politiques à un langage respectueux », a déclaré sa présidente.
Lire aussi : "Une humiliation" : le salaire à cinq chiffres de Léa Salamé pour son poste au 20h de France 2 fait déjà polémique
En attendant, Léa Salamé reste sous le feu des projecteurs
Si Jean-Pierre Farandou a depuis présenté ses excuses, c’est bien Léa Salamé qui a de nouveau hérité du rôle de témoin impuissant d’une polémique en direct.
Une situation délicate pour la journaliste, qui doit désormais composer avec un JT scruté au millimètre près et des téléspectateurs de plus en plus réactifs sur les réseaux sociaux.
Reste à voir si cette nouvelle tempête médiatique laissera des traces sur la crédibilité du ministre — et si Léa Salamé parviendra à maintenir le cap dans un contexte où chaque mot, chaque geste, chaque silence peut devenir viral.
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme