En pleine promotion de son nouveau film Moi qui t’aimais, où elle prête ses traits à Simone Signoret aux côtés de Roschdy Zem dans le rôle d’Yves Montand, Marina Foïs a choisi de parler vrai.
Invitée de l’émission Clique sur Canal +, l’actrice de 55 ans a livré des confidences rares et sincères sur son rapport au corps, au vieillissement et à l’image publique qu’elle souhaite contrôler. Loin des faux-semblants, elle a reconnu retoucher massivement ses photos promotionnelles, tout en affirmant refuser catégoriquement le recours à la chirurgie esthétique.
Le cinéma comme espace de liberté
Pour Marina Foïs, le cinéma reste le seul lieu où elle s’autorise une véritable liberté vis-à-vis de son corps. Interrogée par Mouloud Achour, elle explique qu’elle ne se soucie pas de son âge lorsqu’elle se glisse dans la peau d’un personnage.
« Le plateau de cinéma, c’est vraiment l’endroit de ma liberté. En fait, je m’en fous, ce qui compte c’est de raconter la femme que je dois raconter. Donc si elle a 55 ans et que j’ai 55 ans, j’ai 55 ans, ce n’est pas un problème. » Dans ce contexte, l’actrice assume pleinement son âge et se concentre sur son art plutôt que sur son apparence.
Cette liberté artistique contraste cependant avec la rigueur qu’elle s’impose dans sa vie publique. En dehors des caméras, Marina Foïs confie être beaucoup plus soucieuse de son image.
Une image publique sous contrôle
L’actrice ne s’en cache pas : elle aime soigner son apparence lors des événements et des promotions. Elle avoue même un goût assumé pour les retouches photos, la mise en beauté et les passages chez le coiffeur.
« Là où je maîtrise plus et me tyrannise plus, c’est dans ma vie et mon image publique, celle de la promotion. Je fais retoucher mes photos de ouf, je retouche beaucoup, je suis très maquillée, je vais chez le coiffeur et j’ai un plaisir pas du tout coupable à me transformer. »
Cette confession révèle un paradoxe : si Marina Foïs refuse de travestir son âge au cinéma, elle accepte volontiers de correspondre à une image idéalisée d’elle-même lorsqu’elle doit apparaître en public. Elle revendique cette dualité comme un choix conscient et assumé.
Lire aussi : Marion Cotillard métamorphosée : sa nouvelle coupe de cheveux la rajeunit de 15 ans
Retouches oui, chirurgie non
Si l’actrice accepte volontiers de gommer ses rides sur une photo, elle rejette fermement l’idée de recourir à la chirurgie esthétique. Dans une autre interview accordée à Sept à Huit, elle explique son refus en des termes très clairs.
« Le regard, c’est impossible [d’y toucher]. Il est comme ça, mais je pense que je ne courrais jamais le risque de ne pas me ressembler dans le miroir. Parce que je pense que je pourrais devenir folle, en vrai. »
À ses yeux, le bistouri représenterait une perte d’identité. Elle craint de ne plus se reconnaître et de briser le lien intime qu’elle entretient avec son propre reflet. « J’ai trop peur de me perdre de vue. Et c’est un chemin, de se rencontrer. C’est toute une vie », ajoute-t-elle.
Lire aussi : Quasi nue en dentelle, le look sexy de Dakota Johnson enflamme le tapis rouge new-yorkais
La quête d’un équilibre personnel
Le témoignage de Marina Foïs illustre la complexité du rapport à l’image dans une société où la pression esthétique est omniprésente. Comme beaucoup de femmes de sa génération, elle oscille entre l’envie de se libérer des diktats et le besoin de se conformer à une certaine norme, en particulier dans l’univers médiatique.
En assumant publiquement ses retouches, elle lève le voile sur une pratique largement répandue dans le milieu artistique, mais rarement avouée. Elle rappelle ainsi que derrière chaque photo parfaitement lissée se cache un travail de transformation qui relève autant du choix personnel que de l’injonction sociale.
Lire aussi : Marina Foïs : coup dur pour sa sœur Giulia, elle brise le silence et saisit la justice
Une actrice entre authenticité et exigence
Si son refus de la chirurgie esthétique marque une volonté de rester fidèle à elle-même, ses retouches photos montrent une autre facette : celle d’une femme qui ne veut pas non plus renoncer totalement à l’idée de plaire ou de correspondre à une certaine image de l’actrice glamour.
Cette dualité fait de Marina Foïs une personnalité profondément humaine, partagée entre authenticité et exigence, liberté et contrôle. Son discours, cash et sans détour, résonne d’autant plus à une époque où les réseaux sociaux amplifient les standards de beauté et la comparaison permanente.
Lire aussi : "Ça promet" : Jade Hallyday clashée après une photo en maillot de bain jugée provocante
En résumé
Avec son franc-parler habituel, Marina Foïs prouve qu’elle n’a rien perdu de son indépendance d’esprit. Elle revendique son droit aux retouches photos, à la coiffure soignée et au maquillage, tout en refusant catégoriquement la chirurgie esthétique.
Une manière de rappeler qu’il n’existe pas une seule façon de vieillir, mais bien des chemins différents, parfois contradictoires, qui traduisent avant tout un rapport intime et personnel à son corps et à son image.
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.