Un mois à peine après son arrivée à la tête du 20 heures de France 2, Léa Salamé sort du silence.
Dans une interview accordée au magazine Elle, la journaliste de 45 ans revient sur ses premiers pas dans l’exercice le plus scruté du paysage audiovisuel français, marqué par des audiences en baisse et plusieurs polémiques.
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Des débuts plus compliqués que prévu
Nommée en remplacement d’Anne-Sophie Lapix, Léa Salamé savait que le défi serait de taille. Si la curiosité des téléspectateurs lui a permis d’attirer un large public lors de ses toutes premières éditions, l’effet a été de courte durée. Le 22 septembre, le JT de France 2 est tombé à 16,2 % de part d’audience, son plus bas niveau depuis la rentrée.
À cela se sont ajoutées plusieurs polémiques. La CGT de France Télévisions a qualifié le journal diffusé après la grève du 10 septembre de «pitoyable» et trop «réactionnaire». Quelques jours plus tard, un moment de gêne a circulé largement sur les réseaux sociaux lorsque Léa Salamé a évoqué la rupture entre Marion Cotillard et Guillaume Canet, tout en se trompant sur la sortie du prochain film du réalisateur.
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«Il y avait le risque du rejet»
Face à ces critiques, Léa Salamé a tenu à clarifier sa position. «Il y avait le risque du rejet. Je pense que je charrie quelque chose, à la fois physiquement et dans ma personnalité, qui pouvait déstabiliser les téléspectateurs. Il y avait aussi une rencontre à faire avec cette rédaction qui est l'une des plus grandes d'Europe, plus de 400 journalistes», explique-t-elle.
Malgré tout, la compagne de Raphaël Glucksmann préfère retenir les signes encourageants : « Je suis rassurée par les premiers retours, qui sont plutôt très positifs. Ça ne veut pas dire que je suis satisfaite, je ne le suis jamais. Mais quand on est rassuré, on peut commencer à construire ».
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Assumer sa ligne et son rôle
Concernant les critiques syndicales et politiques, la journaliste assume. « La CGT dit 'c’est trop réac', les gens de droite disent 'c’est un journal gauchiste'. Moi, j’essaie de parler au plus grand nombre. Mon job, c’est d’ouvrir les fenêtres. Je pense que c’est le devoir du service public ».
Elle affirme vouloir proposer un JT «capable de rassembler». Pour elle, l’enjeu est clair : « On est dans un moment où il faut rassembler. Mon job, c’est de porter chaque soir, au mieux, le travail de cette incroyable rédaction et de renvoyer quelque chose de doux, de rassurant ».
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Une détermination intacte
Si ses débuts sont jugés difficiles, Léa Salamé reste déterminée. « L’important, pour moi, c’était de stabiliser les audiences. Je savais en acceptant cette mission que cela allait être difficile. En télé, on a souvent cette phrase : Tu descends par l’ascenseur, tu remontes par l’escalier ! C’est dur d’être challenger, mais je suis quelqu’un qui accepte la compétition ».
Avec cette volonté affichée de s’imposer dans le paysage télévisuel, la journaliste entend bien convaincre les téléspectateurs sur la durée. Pour elle, l’essentiel est de trouver son rythme, en restant fidèle à son credo : offrir un journal d’information qui rassemble.
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