En pleine séquence politique où la fiscalité des plus fortunés est au cœur des débats, Florent Pagny a livré son avis tranché.
Invité de RTL ce vendredi 12 septembre à l’occasion de la sortie de son nouvel album Grandeur nature, le chanteur s’est montré clairement hostile à une ponction plus importante sur les hauts patrimoines.
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« Le riche, quand on vient le taxer, il s’en va »
Face aux journalistes, l’interprète de Ma liberté de penser a rapidement posé le décor : « C’est une mauvaise direction. Le riche, quand on vient le taxer, il s’en va. » Une déclaration qui résonne d’autant plus fort que l’artiste a lui-même eu des démêlés avec le fisc français dans le passé. Au début des années 2000, il avait choisi de s’installer en Patagonie, marquant son rejet du système fiscal hexagonal.
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Un discours dans la continuité de ses prises de position
Avec une certaine constance, Florent Pagny a poursuivi sur le thème qui lui est cher, en reprenant une expression choc : « La chasse aux riches, c’est des conneries. » Une phrase qui n’est pas sans rappeler son tube culte, Ma liberté de penser, où il ironisait déjà sur ses dettes fiscales : « J’peux vider mes poches sur la table, ça fait longtemps qu’elles sont trouées. »
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« Les riches font vivre beaucoup de monde »
Pour Florent Pagny, les plus fortunés ne doivent pas être vus comme des adversaires mais comme des acteurs essentiels de l’économie : « Le truc du riche, c’est qu’il consomme, il dépense, il entretient beaucoup de gens et il fait vivre beaucoup de monde. » Selon lui, pousser les personnes disposant de moyens financiers à quitter la France aurait un effet néfaste pour tout le pays : « Des gens qui ont réussi, qui ont des moyens, et qui d’un seul coup sont dans un pays à les utiliser, on ne les fait pas fuir. »
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Un message qui fait écho à l’actualité politique
Alors que le gouvernement de Sébastien Lecornu réfléchit à de nouvelles orientations budgétaires, les propos de Florent Pagny apportent une note singulière dans un débat déjà électrique. Sa voix, à la fois marquée par son expérience personnelle et par sa notoriété, risque bien de relancer la discussion sur l’équilibre entre justice fiscale et attractivité économique.
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