Deux mois après la mort brutale de Werenoi, l’affaire prend une tournure judiciaire. Le rappeur, emporté en mai dernier à seulement 28 ans par les complications d’un diabète, laisse derrière lui un vide artistique, mais aussi une fortune qui attise bien des tensions. Son producteur, Babiry Sacko, a été placé en garde à vue puis mis en examen, dans le cadre d’une enquête explosive mêlant accusations de violences, tentative de récupération de fonds et conflit autour de l’héritage. Un feuilleton dramatique qui bouleverse les fans du rappeur et qui met en lumière les dérives possibles du business musical.
Une plainte pour extorsion, violences et confiscation de passeport
Tout commence par la plainte déposée par Fatima, une proche de Werenoi qui s’est présentée comme une amie intime du rappeur. Selon ses déclarations, les événements se seraient déroulés quatre jours après le décès du chanteur, dans un bar à chicha de Montreuil. Le producteur du rappeur, patron du label PLR Music, l’aurait violemment prise à partie pour obtenir l’accès à un million d’euros, sur un compte bancaire lié au défunt.
Selon Fatima, qui affirme ne pas disposer de procuration, la situation aurait dégénéré. Elle aurait reçu des gifles, des coups de poing, et son passeport aurait été confisqué pour l’empêcher de quitter le territoire. Un examen médical aurait confirmé plusieurs jours d’ITT (incapacité totale de travail). Trois autres hommes, complices présumés du producteur, sont également cités dans la plainte.
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Une garde à vue tendue et une mise en examen confirmée
Le 30 juillet, Babiry Sacko a été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Après 48 heures d’audition, il a été déféré devant un juge d’instruction. Les chefs retenus contre lui : "violences en réunion" et "provocation à commettre un délit par un moyen de communication". Le parquet de Bobigny, d’abord tenté de demander une détention provisoire, a finalement opté pour un renvoi devant la juridiction de jugement, avec un placement sous contrôle judiciaire.
Cette décision montre que les charges sont sérieuses, même si la détention a été évitée de justesse. Le producteur devra désormais répondre devant la justice de ces faits, qui entachent gravement son image et jettent une ombre sur les derniers instants de Werenoi.
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Une guerre d’héritage déchirante
Ce que révèle surtout cette affaire, c’est la guerre d’héritage qui s’est déclenchée dès la disparition du rappeur. Derrière les hommages publics et les messages de tristesse, les tensions sont apparues très vite. La mère de Werenoi, en première ligne depuis la mort de son fils, a exprimé à plusieurs reprises sa colère sur les réseaux sociaux, dénonçant les comportements de certaines personnes de l’entourage professionnel du chanteur.
Fatima, que beaucoup pensaient simplement proche de l’artiste, affirme désormais avoir joué un rôle central dans la vie de Werenoi. Leur relation aurait commencé à l’adolescence et se serait poursuivie aux Émirats Arabes Unis, où le rappeur vivait une partie de l’année. Mais aucune reconnaissance légale ne la lie à lui, ce qui renforce la complexité de l’affaire.
Selon les éléments de l’enquête, seule la mère de Werenoi et ses ayants droit légaux peuvent avoir accès aux comptes du rappeur. Ce que le producteur aurait ignoré — ou voulu contourner.
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Des soutiens qui changent de camp
Un autre point marquant de cette affaire est la perte de confiance autour du producteur. Alors que Babiry Sacko affirmait initialement bénéficier du soutien de la famille, plusieurs proches de Werenoi ont depuis pris la parole pour défendre Fatima, assurant qu’elle disait la vérité. Ces témoignages renforcent la position de la plaignante, qui a aussi décidé de porter plainte pour cyberharcèlement après avoir reçu des attaques en ligne à la suite de l’affaire.
L’image du producteur s’est effondrée en quelques jours. Celui qui pilotait la carrière du rappeur avec efficacité jusqu’à sa mort est désormais vu comme un acteur principal d’un conflit sordide, où l’argent semble avoir pris le pas sur toute autre considération.
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En résumé
La mort de Werenoi, survenue en mai 2025, ne cesse de provoquer des remous. Cette semaine, son producteur Babiry Sacko a été mis en examen, après avoir été accusé de violences, d’extorsion et de confiscation de documents dans une querelle autour d’un million d’euros. La justice devra faire toute la lumière sur les accusations portées par Fatima, amie proche du défunt, qui affirme avoir été agressée.
Pendant ce temps, la famille de Werenoi, et notamment sa mère, se retrouve au cœur d’un combat judiciaire douloureux, mêlant intérêts financiers, tensions personnelles et réputation publique. Une situation dramatique qui ternit l’image d’un artiste disparu trop tôt, et dont l’héritage artistique et financier fait aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises.
Découvrez maintenant ce que la famille de Werenoi n’a jamais demandé après sa mort et Mort de WeRenoi : hommages, émotion et colère face aux abus en ligne.
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