Les fêtes de fin d'année sont une période pleine de magie, mais pour beaucoup d'entre nous, elles sont hélas également synonymes de stress lié à la nourriture et à la pression sociale.
Au milieu des festivités, une phrase toxique résonne souvent : « Profite maintenant, mais tu vas devoir ensuite te mettre au régime pour perdre tous ces kilos en trop ». Cette remarque, en apparence anodine, cache des implications profondes qui vont au-delà de la simple prise de poids. Voici les nuances de cette expression et surtout comment on peut changer sa façon de voir la nourriture, l'exercice et le bien-être pour une attitude bien plus saine, et bien mieux profiter des repas de fêtes.
La toxicité d'une simple phrase
À l'approche des réunions familiales festives, une phrase insidieuse menace notre joie partagée autour des repas copieux : « On profite, on profite, mais on va devoir se mettre au régime ensuite » Cette phrase, qu'on a tous déjà entendue, crée des liens négatifs avec la nourriture car elle implique que le plaisir de manger doit être mérité, et c'est très dangereux, car cela peut entraîner des pensées et des comportements nocifs, comme notamment des troubles alimentaires.
Il est essentiel de se libérer de la culpabilité associée à la nourriture, surtout pendant les fêtes, car c'est justement l'occasion parfaite pour se concentrer sur les aspects positifs de la nourriture et savourer chaque bouchée en se faisant plaisir. La nourriture devrait être une source de joie, sans attaches émotionnelles négatives.
L'exercice pour le bien-être, pas pour la punition
Si l'on a tendance à avoir ce type de réflexion toxique, c'est aussi parce qu'on a une mauvaise perception de l'exercice. Quand on se concentre uniquement sur la motivation à brûler des calories, on a en réalité une attitude totalement contre-productive. Plutôt que de chercher à brûler un maximum de calories pour perdre ses kilos en trop, on devrait surtout avoir comme objectif d'améliorer notre bien-être mental et émotionnel !
Plusieurs études vont dans ce sens et ont déjà démontré les bienfaits de l'activité physique sur la santé mentale, la créativité, le sommeil, et la réduction du stress.
Considérer l'exercice comme une punitionque l'on doit s'infliger pour essayer de rattraper les excès des fêtes est donc une mauvaise idée, car cela peut entraîner des troubles du comportement alimentaire. Calculer les calories consommées et dépensées par l'exercice n'est ni réaliste ni utile. L'activité physique devrait plutôt être une source de plaisir, qui contribue à notre bien-être général plutôt qu'à uniquement nous permettre de brûler plus de calories.
Déconstruire les mythes autour des calories
Pendant les fêtes, la pression sociale autour des calories est maximale. On entend beaucoup des phrases comme « il faudra que je fasse attention après le repas de Noël » ou « je ferai une détox la semaine prochaine pour me rattraper d'avoir mangé toutes ces bonnes choses », ce qui contribue à créer une atmosphère générale de culpabilité plutôt que de plaisir de partager des mets délicieux à table.
Et loin d'être anodines, il faut vraiment se méfier de ce type de phrases et de remarques, car elles discréditent ce qui est finalement vraiment important : ce n'est finalement pas le nombre de calories avalées, mais plutôt l'équilibre alimentaire au quotidien (on aura donc toute une année ou en tout cas plusieurs mois pour reprendre de bonnes habitudes) ni la perte de poids mais bien le plaisir d'être ensemble, la joie de profiter de bons repas et le renforcement musculaire et le bien-être quand on fait du sport ensuite.
La "gymnastique mentale" du comptage des calories pendant les fêtes n'est encore une fois ni réaliste ni bénéfique, donc si c'est ce que vous aviez prévu pour ne pas prendre de poids, ne vous lancez même pas là-dedans, ça ne ferait que vous gâcher le moment.
Une étude souligne même que se focaliser sur le comptage des calories peut être contre-productif dans le cadre d'un régime amaigrissant. Les chercheurs insistent en effet sur le fait que les calories ne sont pas toutes équivalentes, et qu'il vaut mieux privilégier la qualité plutôt que de la quantité.
Une approche globale pour plus de bien-être
En cette période de fêtes de fin d'année tant attendues, il est essentiel de repenser notre relation avec la nourriture et l'exercice physique. Plutôt que de stresser en raison des pressions sociales autour des calories, il peut être bien plus positif d'avoir une approche plus globale du bien-être. On peut en effet profiter des fêtes pour savouer chaque moment sans culpabilité, puis faire un peu d'activité physique dès qu'on en a le temps et l'envie pour le plaisir et le bien-être général.
Oublions un peu au passage de compter les calories, car les fêtes devraient être un moment de joie, sans culpabilité due à des phrases toxiques.
Saisissez donc l'occasion de profiter pleinement, faites preuve de gourmandise, écoutez-vous simplement pour arrêter de manger dès que vous n'avez plus faim ou picorez ici et là pour goûter à tout ce qui vous fait envie et il vous suffira d'aller marcher un peu tous les jours pour revenir tranquillement à l'équilibre et veiller à ce que cela n'ait aucun impact sur votre ligne.
Si cela vous titille tant que ça, vous pouvez toujours aller vérifier combien d'heures de sport permettent d'éliminer les repas de fêtes.
Vous verrez que ce n'est pas non plus la mer à boire, et que ce n'est surtout pas du tout une raison suffisante pour s'empêcher de profiter pleinement des repas de fêtes ! Après tout, ça n'arrive qu'une seule fois dans l'année, donc autant se faire plaisir !
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