Famille

J’ai testé pour vous : sortir sans culotte

17 avril 2018 - 11 : 40
par DarkGally

On a toutes, un jour ou l’autre, des envies de liberté, de briser les codes, de légèreté. Bien sûr, on peut manifester, faire l’école buissonnière (ça marche aussi quand on bosse), dire non quand dit toujours oui… ou l’on peut s’affranchir des conventions sociales (et d’hygiène).

C’est pourquoi, j’ai testé pour vous… sortir sans culotte !

On pourrait penser qu’il s’agit surtout d’une histoire de flemme. Je l’avoue, je ne suis pas la reine de la lessive. Mais tel n’était pas le cas ce jour-là, c’était bel et bien un défi, le challenge d’une vie !

Une fois ma décision prise, il a bien fallu se lancer, et je vous prie de croire que ce n’est pas si facile que cela paraît.

Je commence par prendre ma douche (la moule libre oui, la moule avariée non) comme tous les jours. Je me pomponne et me dirige dans mon dressing. Premier blocage : mon premier réflexe est toujours de commencer à mettre ma culotte. C’est mon geste à moi qui m’annonce que je vais aller dehors tout en me sentant bien et protégée. Ma culotte, c’est la paire de lunettes de soleil de ma minette ! Pour plus de classe et d’incognito.

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Après 5 bonnes minutes de réflexion (je le fais, je ne le fais pas), je saisis une jupe longue. Pas un pantalon car je ne me sentirais pas à l’aise (et en plus c’est sale…vous imaginez, vous, le frottement permanent ?) et pas une jupe courte (le but n’étant pas de trouver des clients).

Ca y est, je suis prête…et je me sens bizarre. Je suis habillée mais il manque quelque chose, je ne suis pas très à l’aise.

Je prends enfin mon courage à deux mains, j’agrippe mon sac à main que je serre très fort contre moi (pour cacher un manque de culotte, misez sur l’accessoire), et je franchis la porte. Je suis dehors et je marche au ralenti pour éviter tout coup de vent intempestif.

Je me dirige vers le métro, j’ai l’air d’une folle ! Forcément, je regarde tout le monde de manière appuyée. Vous qui portez une culotte, vous l’ignorez sans doute, mais l’absence de ce dessous journalier (oui, il faut le changer tous les jours, même si c’est du Petit Bateau) rend particulièrement parano ! Est-ce que ça se voit ? Est-ce que ça se sent ? Y a-t-il des pervers qui guettent des minettes à l’air en bas des escaliers ? Bref, la panique totale, tu parles d’une liberté !

Enfin, après 20 minutes de trajet, j’arrive à destination et je rejoins mes amies. Après, le quart d’heure obligatoire de flip, je réalise que personne ne me regarde particulièrement ou ne me fait des réflexions… Je ressens enfin ce sentiment de liberté promis et je le savoure d’un air mutin ! Je suis une vilaine fille et personne ne le sait ! Je ne porte pas de culotte et je suis la seule à le savoir !!

Du coup, je sors de ma réserve : je parle plus, je marche d’un pas conquérant et affirmé (le monde appartient aux audacieux), je prends des risques… Je sautille sur le trottoir, je marche en arrière, je fais de grands mouvements pour qu’on me remarque. Mes amies n’en reviennent pas, mais qui est cette fille si libérée et sûre d’elle ? Aujourd’hui, je me lâche enfin, la star, c’est moi.

Ah ça pour être une star… c’est devenu particulièrement vrai quand, sans m’en apercevoir, j’ai marché sur la grille du métro… Aujourd’hui, j’ai été la fille spirituelle de Marylin Monroe et de Mallaurie Nataf !

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C’est donc morte de honte que je suis rentrée précipitamment chez moi, jurant, mais un peu tard, qu’on ne m’y reprendrait plus à sortir sans culotte !

Moralité ? On assume mieux quand on a eu la bonne idée de passer chez l’esthéticienne !
Moralité Bis ? Père Noël, dans mes petits souliers, j’aimerais un compte ouvert et illimité chez Sloggi !

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DarkGally
Mon nom est BOL, Pasd'BOL ! Maman chat frappadingue, frappée de malchance congénitale, je vogue dans la vie sans perdre le sourire (même si je ramasse mes dents).