Famille

Pourquoi mon rendez-vous du 7ème mois a été un vrai choc

23 août 2017 - 10 : 51
par Pishweps

Voilà, on y était, 7 mois de grossesse et la dernière échographie qui nous permettrait de voir notre doudou une nouvelle fois avant sa naissance !

Je peux vous dire que ce jour-là, l’excitation était à son comble. Ces échographies qui nous permettaient de voir notre garçon flotter et gigoter dans mon ventre étaient absolument magiques !

Et puis il faut dire que j’étais en pleine forme et vue la cadence des mouvements dans mon gros bidon, j’étais persuadée que mon asticot l’était aussi !

On arrivait donc dans le cabinet de mon cher gynéco en pleine confiance.

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Le congé patho ? Non merci ! Je me sens en pleine forme, je peux largement tenir jusqu’à la date initialement prévue de mon congé mat !

Et puis qu’est-ce que je vais faire 2 semaines de plus toute seule chez moi ? Non, non, je préfère largement être au bureau ! Et puis avec un peu d’organisation, tout sera prêt pour l’arrivée du loustique, pas de pression !

Petit rappel de date pour recaler un peu tout ça ! Nous sommes le 7 septembre, un vendredi pour être précise. Le terme est prévu le 11 novembre, et je devais attaquer mon congé maternité le 28 septembre, soit 3 semaines plus tard.

Mais tout ça c’était théorique hein, parce que les événements qui allaient suivre allaient quelque peu bouleverser toutes ces certitudes !

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Donc ce fameux 7 septembre, nous sommes en plein rendez-vous du septième mois et on commence la fameuse échographie, baignés dans de la joie et du bonheur ! Quel émerveillement de le voir en si bonne forme !

Bonne nouvelle, il est resté en bonne position ! En même temps, cette position, tête en bas, prêt à sortir, il la tient depuis plusieurs semaines maintenant.

Et c’est à partir de ce moment-là que tout a basculé  : l’air inquiet du gynéco qui prend des mesures complémentaires, ses questions insistantes sur la date précise de mon congé maternité…

Le verdict tombe : bébé a la tête qui pèse trop lourd sur le col et toutes ses gesticulations ne font qu’amplifier la pression exercée.

En gros, en sortant de son cabinet, c’est repos, repos et repos !

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Quoi ? Comment ça ? Non, non, non ! Déjà on devait rentrer « chez nous » (comprendre notre ville de naissance) pour voir tous les copains et ça, je comptais vraiment dessus !

Oui, je l’avoue j’ai essayé de négocier le trajet aller-retour mais rien à faire, aucune négociation possible !

Et puis mon travail alors ?! J’étais partie toute fière en fin de matinée, avec mon bidon tout rond ; « t’inquiète boss, je ne prends pas le congé patho, je suis là jusqu’à fin septembre ! ».

Prise de panique, c’est là où je me suis mise à pleurer ! Avec le recul, j’admets avoir honte de cette réaction.

On m’annonce que mon petit bébé risque de naître beaucoup plus tôt que prévu et ma première préoccupation va vers mon travail ? C’est le choc, jeune fille ! Les œillères pour ne pas penser à ce qui se trame vraiment !

La consultation se poursuit avec le second effet « Kiss Kool »  : mon gygy préféré, l’air de rien, nous annonce « au fait, je vous attends lundi matin à la clinique pour une injection de corticoïdes pour accélérer la maturation des poumons de votre enfant, on ne sait jamais… ».

Boum badaboum ! Je ne réalise pas immédiatement, je me répète plusieurs fois cette phrase et là, j’intègre la gravité du moment et les larmes ruissellent de plus belle…

C’est vraiment grave donc… Lui qui est si « mou » d’ordinaire semble plus tendu, il est vraiment sérieux.

Sans plus de fioritures, il nous congédie. Nous voilà sortis du cabinet, la tête retournée et nos repères disloqués…

Le week-end se passe tranquillement, je prépare une valise « légère » pour les 2 jours prévus pour  mon hospitalisation.

Je reste positive, je me persuade qu’avec de repos et surtout en levant le pied, tout se passerait bien.

Et puis le lundi matin, tout sourire, me voilà admise dans cette clinique, sans me douter que la suite des événements ne serait que plus mouvementée que le choc du rendez-vous du 7ème mois !

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Pishweps
Jeune maman de 29 ans, j'apprécie les choses simples et la bonne humeur !