Beauté

Pourquoi j’ai arrêté définitivement la pilule

23 août 2013 - 12 : 00

La veille de retourner voir ma gynéco pour qu’elle me prescrive une nouvelle pilule, j’ai pris ma décision. La pilule et moi, c’est terminé.

J’ai une sexualité active avec mon compagnon, nous ne sommes pas assez indépendants financièrement pour prendre en charge un gamin, n’en avons pas envie à l’heure actuelle et, de toute façon, notre situation ne le permet pas en ce moment. Si c’est pour que ce soit ma mère qui doive s’en occuper ou que je sois obligée d’arrêter mes études, non merci ! Une grossesse est un risque que nous ne pouvons absolument pas courir pour l’instant, la pilule est un contraceptif presque infaillible mais j’ai dis non.

Remettons les choses dans leur contexte : Je la prends déjà depuis mes 13 ans (pour régler des soucis de kyste ovarien, qui s’est résorbé depuis), sachant que j’en ai 22 à l’heure actuelle, cela fait presque dix ans que je l’ingurgite chaque soir sans me poser de questions. Il y a quelques mois, j’ai subi des symptômes très flippant qui apparemment seraient ceux d’un AVC, sans comprendre ce qui m’arrivait et qui m’a filé les jetons de ma vie. Après avoir filé fissa chez le médecin puis chez ma gynéco, elle m’a ordonné de cesser de prendre ma pilule et prescrit plusieurs examens.

J’avais une poitrine superbe dont j’étais très fière mais, ne l’ayant jamais arrêtée je ne pensais pas que c’était vraiment grâce à cette fameuse pilule. Après six mois d’arrêt, ma seule préoccupation : récupérer mes seins et en vitesse !

Alors, avec tous les risques de cancer du sein, de l’utérus et autres joyeusetés du même acabit est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Risquer ma vie pour une poitrine plus généreuse ? Non.

C’est sûr que je me sentais mieux dans mon corps, plus féminine, plus jolie mais, honnêtement, je préfère jeter ce contraceptif hors de ma vie et garder une espérance de vie plus longue à mon utérus que de reprendre un bonnet, on ne sait jamais, il pourra peut-être servir à l’avenir…

Maintenant, après dix ans de prescription, n’y a-t-il pas un risque que je me sois déjà bien flingué la santé ? Aucune idée, sûrement. Qui vivra verra mais autant ne pas l’abîmer plus qu’elle ne l’est déjà.

Le préservatif, c’est bien aussi.

Article rédigé par Ivy Read.

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