La vidéo diffusée ce lundi 8 décembre n’a duré que quelques secondes, mais c’est tout ce qu’il a fallu pour relancer un débat déjà brûlant. Filmée dans les coulisses des Folies Bergère, elle montre Brigitte Macron en conversation avec Ary Abittan, venu la saluer avant de monter sur scène.

L’humoriste, encore marqué par les incidents de la veille, lui confie : « J’ai peur. » La Première dame lui répond alors en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors. Surtout des bandits masqués. »
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En quelques minutes, cet extrait devient viral. Les réactions affluent de partout, oscillant entre indignation, soutien, incompréhension et analyses politiques. Cette vidéo, qui n’était à l’origine qu’un morceau de coulisses, se transforme soudain en phénomène national, tant la phrase prononcée est jugée choc et inattendue.
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La réaction des internautes : entre colère et sidération
Sur les réseaux sociaux, la séquence est l’objet de milliers de commentaires. Une partie des internautes s’interroge sur le terme employé, « sales connes », perçu comme une insulte généralisée envers les militantes féministes ayant interrompu le spectacle d’Ary Abittan la veille. Pour beaucoup, la Première dame ne peut se permettre de s’exprimer ainsi, même en coulisses.
Mais d’autres défendent au contraire une lecture plus contextuelle : il s’agirait d’une réaction spontanée dirigée non pas contre les féministes dans leur ensemble, mais contre la méthode très intrusive utilisée par les militantes, venues masquées perturber une représentation.
L’entourage de Brigitte Macron abonde dans ce sens, expliquant à l’AFP que ses mots ne visent que la « méthode radicale » employée par celles qui ont empêché la représentation de se dérouler normalement.
Malgré cela, la polémique continue de gonfler, portée par des interprétations divergentes et un débat qui dépasse largement la seule vidéo.
Les personnalités politiques entrent dans le débat
La députée LFI Sarah Legrain a été l’une des premières à réagir, dénonçant des propos « insultants » envers des militantes mobilisées contre la programmation d’Ary Abittan. Elle rappelle que « le non-lieu n’efface pas la parole et les ITT d’une femme », relançant ainsi le débat sur la place médiatique accordée à l’humoriste malgré l’issue judiciaire de son affaire.
Cette intervention politique amplifie l’impact de la vidéo, la faisant basculer d’un simple moment capté en coulisses à un dossier à portée nationale. Chaque mot est scruté, interprété, analysé, et la moindre nuance ou tentation de relativiser déclenche de nouvelles réactions.
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Un impact direct sur l’image publique de Brigitte Macron
Depuis des années, Brigitte Macron cultive une image apaisée, mesurée et souvent consensuelle. La voir prononcer une phrase aussi frontale surprend. Certains y voient un moment d’humanité sincère, une réaction spontanée face à la peur de l’artiste qu’elle soutient. D’autres y lisent un dérapage révélateur, un manque de sensibilité envers les luttes féministes, ou une prise de position implicite dans un débat chargé.
Dans tous les cas, cette vidéo marque un tournant. Elle projette la Première dame dans un espace médiatique où chaque séquence privée peut devenir un symbole public. Et plus la séquence circule, plus elle s’ancre dans l’imaginaire collectif.
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