Culture

Brigitte Macron s’emporte violemment en coulisses : ce moment filmé par une caméra fait polémique

08 décembre 2025 - 23 : 26
par Laura La phrase de Brigitte Macron captée en coulisses avant le spectacle d’Ary Abittan relance un débat brûlant. Analyse complète de la polémique et de ses conséquences.

La séquence n’a duré que quelques secondes, mais elle s’est propagée à la vitesse d’une traînée de poudre. Dans une vidéo publiée le 8 décembre, Brigitte Macron apparaît en coulisses du spectacle d’Ary Abittan, discutant avec l’humoriste encore secoué par les incidents survenus la veille.

Brigitte Macron s’emporte violemment en coulisses : ce moment capté par une caméra fait polémique

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Lorsque celui-ci lui confie qu’il a peur de nouvelles interruptions militantes, elle répond par une phrase qui fera le tour des réseaux : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors. Surtout des bandits masqués. »

Cette réplique, lâchée sur un ton spontané, déclenche immédiatement une vague d’indignation et de réactions contrastées. Non seulement elle vise des militantes féministes ayant perturbé la représentation précédente, mais elle est prononcée par une figure institutionnelle, dont chaque mot prend une dimension politique. Cette vidéo devient ainsi un objet d’analyse en soi : comment une phrase informelle, dite en privé, finit-elle par devenir un élément de débat national ?

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Une séquence qui réactive le débat sur Ary Abittan

Pour comprendre l’ampleur de la polémique, il faut revenir au contexte. La veille, quatre militantes du collectif #NousToutes avaient interrompu le spectacle d’Ary Abittan en portant un masque à son effigie, griffé du mot « violeur », faisant référence à la plainte déposée en 2021 par une jeune femme. Après trois ans d’enquête, l’humoriste a finalement obtenu un non-lieu, confirmé en appel.

Mais pour certaines organisations féministes, ce non-lieu ne suffit pas. Elles continuent de manifester contre sa réapparition sur scène, estimant qu’il bénéficie d’un traitement favorable. La présence de Brigitte Macron dans le débat est donc explosive, car elle semble, par son soutien affiché, légitimer un artiste dont la carrière reste fracturée par cette affaire.

Ainsi, la vidéo ne remet pas seulement en cause les mots employés par la Première dame : elle réactive tout le dossier médiatique autour de l’humoriste.

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La dimension politique d’une phrase privée

Ce qui transforme cette séquence en véritable cas médiatique, c’est le statut de Brigitte Macron. Une phrase qui, prononcée par un spectateur lambda, serait simplement restée anecdotique, devient ici un signal politique puissant. D’un côté, certains estiment qu’elle se contente de dénoncer une méthode militante jugée agressive ; de l’autre, elle apparaît comme une attaque contre les féministes en général.

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La communication de l’Élysée tente immédiatement de recadrer le débat, expliquant qu’elle critiquait uniquement « la méthode radicale » d’interruption d’un spectacle par des personnes masquées. Mais l’explication peine à calmer les esprits.

Dans un climat où les sujets liés aux violences sexuelles, à la justice et au militantisme sont extrêmement sensibles, la moindre phrase peut cristalliser les tensions.

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Les conséquences pour l’image de la Première dame

La diffusion de cette vidéo intervient à un moment où la parole politique est scrutée plus que jamais. Brigitte Macron, habituellement perçue comme une personnalité modérée et prudente dans ses déclarations, apparaît ici sous un jour différent : spontanée, agacée, protectrice envers l’artiste qu’elle est venue soutenir.

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Cette facette plus impulsive surprend. Pour certains, elle la rend plus humaine. Pour d’autres, elle trahit une forme de dédain envers les luttes féministes. La polarisation est totale, et cette séquence risque de rester associée à son image pendant longtemps.

Elle révèle aussi la difficulté intrinsèque pour une Première dame de s’exprimer dans un cadre informel : tout peut devenir public, tout peut être politisé, tout peut être interprété.

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Laura
Je suis gourmande, susceptible et râleuse (surtout quand on veut goûter mon dessert). Mais à part ça, je ne mords pas, je vous jure !