Marine Le Pen l’a affirmé sans détour ce mardi sur RMC : si elle peut être candidate en 2027, elle le sera. Une déclaration qui relance totalement le jeu politique alors que la présidente des députés du Rassemblement national attend un procès en appel déterminant.

Condamnée le 31 mars dernier à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménageables sous bracelet électronique, ainsi qu’à 100 000 euros d’amende, Marine Le Pen a aussi écopé d’une inéligibilité immédiate de cinq ans. Une sanction qui, si elle est confirmée en appel, l’empêcherait de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Son recours contre l’application immédiate de cette décision ayant été rejeté par le Conseil d’État le 16 octobre, elle devra désormais attendre le verdict de son procès en appel, prévu du 13 janvier au 12 février. L’arrêt est attendu à l’été, à un moment où la future campagne présidentielle commencera à s’intensifier.
Pour autant, Marine Le Pen ne renonce pas. Elle dit vouloir « défendre son innocence » et estime qu’il serait « honteux » de lui interdire d’être candidate. Une manière de préparer les esprits et d’affirmer sa légitimité dans la course, malgré les incertitudes judiciaires.
En parallèle, une autre figure du RN se tient prête : Jordan Bardella. Le président du parti, très populaire dans les sondages, est donné gagnant dans tous les cas de figure selon une enquête Odoxa. Pour beaucoup d’observateurs, il représente déjà l’alternative naturelle si la patronne du parti ne peut pas concourir.
Entre justice, stratégie politique et ambitions personnelles, l’équation 2027 n’a jamais été aussi incertaine. Une chose est sûre : la déclaration de Marine Le Pen redistribue entièrement les cartes.
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