Bon ok, comme titre, j’aurais pu trouver mieux. Mais qu’est-ce que j’aurais pu mettre à la place dis, hein ? Je vais te parler d’amour, et je vois déjà dans tes yeux que tu en crèves d’amour, t’en veux, et surtout, tu veux le faire ! Je ne m’impose pas comme spécialiste, ni comme professeur, tu imagines toi quand je me présente « salut je suis professeur en amour », super pompeux, non ? J’ai envie de te partager ma vision des choses, et peut-être que ça te donnera des idées…
On peut comprendre l’expression Faire l’amour de deux façons, une première toute simple, dans l’idée de construire quelque chose, de bâtir l’amour, on le fait, on le crée. Et il y a la deuxième option, beaucoup plus graou, totalement sexuelle, tu t’en doutes.
Alors, qu’est-ce que je comprends, qu’est-ce que je veux que l’autre comprenne, qu’est-ce que j’en dis moi, de faire l’amour ?
Tu vois, c’est drôle, parce que je suis au tout début d’une relation. Et je m’attache bien au premier sens de faire l’amour. J’élève quelque chose, jour après jour, j’essaye de constituer un havre de paix qui se veut commun. Je n’oublie pas qu’on a chacun notre espace, mais je sais aussi qu’être en couple, c’est réussir à s’en créer un à deux, une petite bulle où on se sent bien, et où on a envie de rester longtemps.
Je sais bien que l’amour ne se commande pas, mais je pose les fondations du possible. Il arrivera peut-être un jour, je l’espère de tout mon cœur. Et ce jour-là je serai prête, parce que j’aurais posé les bons jalons. Je prépare le nid, je fais du ménage dans mon cœur et dans ma tête, pour que le jour où il arrivera, je sois prête à l’accueillir, non pas sans surprise, mais avec apaisement et sans peur.
Vient la question, relativement vite, de faire l’amour, et cela s’accordant au second sens du terme. J’ai envie de faire l’amour, j’ai envie d’échanger, que ce soit tendre, que ce soit bien même si c’est pas top, qu’à la fin j’ai un de ces moments où je me dise « je suis bien, je suis à ma place ». Faire l’amour sans être amoureux me paraît un acte totalement vide de sens, et je ne considère même pas que ce soit de l’amour, c’est de la baise triste et mécanique. Alors j’attends d’être amoureuse, je pense que je tangue déjà un peu mais j’attends afin d’être certaine de ne pas aller trop vite. Je laisse le temps au cœur d’aller jusqu’à l’âme.
Ces sens de faire l’amour, réunissent tous deux une idée de partage, d’acceptation de soi mais aussi de l’autre, et une envie d’aller plus loin. Faire l’amour ça doit être beau, décidé, consenti et respectueux. A deux (ou à trois, quatre, que sais-je encore ?), on prend la décision de se donner, sans commune mesure, c’est un peu fou, on oublie la raison, mais c’est beau, ça happe et on chavire, on ne comprend pas très bien, mais ça nous fout des coups au cœur et alors on se rend compte : on est heureux, amoureux, et le champ des possibles est encore infini.
Et c’est ce que je vous souhaite à tous, de l’amour, beaucoup d’amour (et un peu de Ferrero Rocher quand même oh !).