Récemment, je suis tombée sur un article passionnant du Monde intitulé "L’enfant préféré, tabou familial".
Dans cet article, Catherine Sellenet, professeure d’université, psychologue, et co-auteure du récent bouquin "L’enfant préféré, chance ou fardeau ?" (Belin) explique que dans nos sociétés, il est extrêmement mal vu de préférer l’un de ses enfants par rapports aux autres. Selon elle, "la préférence parentale est en effet un phénomène indicible, qui dérange, qui se vit honteusement." Elle parle même d’"omerta".
Et pourtant, après avoir réalisé de multiples entretiens avec des parents, elle affirme dans son livre qu’"il semble très fréquent de préférer l’un de ses enfants. 80% des parents que nous avons interrogés se sont révélés dans ce cas. Certains, qui niaient être concernés au départ, en ont pris conscience au cours de l’entretien."
Elle évoque ensuite les conséquences sur les enfants et même sur les générations suivantes (l’enfant du « chouchou » qui sera par la suite préféré par les grands-parents, par exemple.)
J’ai trouvé cet article dérangeant parce qu’évidemment, en tant que parent, j’essaye de ne pas faire de favoritisme. C’est pourquoi ce chiffre de 80% me paraît si surprenant. (Il faudrait que je lise le livre pour y voir plus clair).
Si je repense à ma vaste expérience personnelle, je me souviens que quand j’étais petite, j’étais convaincue (preuves à l’appui) que ma grande sœur était la chouchoute. Et elle, de son côté, était persuadée (preuves à l’appui) que la chouchoute, c’était moi. Ça veut probablement dire que nos parents faisaient du bon travail :-D.
Et vous ? Chouchou ? Pas chouchou ? Que pensez-vous de ce chiffre étonnant ?
Article rédigé par Les aventures de KKP
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