Culture

Tous ces détails des séries qui m’exaspèrent

21 février 2014 - 11 : 55

A la maison, tout le monde vous le dira : « Lisa est capable de s’enfermer pendant des heures pour visionner une série »… Ne parlons même pas d’arrêter toute vie sociale pour voir le dernier épisode de la dernière saison de ma série préférée (j’en connais un qui était à la limite de signer les papiers de divorce lors du dernier épisode d’X-Files !).


Je ne suis pas téléphage, loin de là. Je suis capable de ne pas allumer la télévision pendant des jours ce qui, quelque fois, me fait passer pour « une inculte » aux yeux des TV addicts : « Quoooiiii ? T’as pas vu la météo de France 2, hier soir ? »… hé ben, non !


Je choisis ce que je regarde. Comme au cinéma ou en musique, je suis bon public mais exigeante aussi.


Alors quand j’accroche à une série, je trouve toujours quelques petits détails qui m’exaspèrent…


J’aurais pu évoquer, en vrac :




  1. la fille qui se lève si belle à six heures du matin après avoir dormi deux heures trente-quatre (n’importe quelle série californienne) alors que, toi, quand tu regardes le miroir, tu songes à trouver une grotte pour te cacher (ou sortir avec un passe-montagne)

  2. le garçon mignon tout plein qui en vient à se déclarer avec une pancarte, des fleurs, la poésie ridicule, un genou à terre… Toi, tu trouves cela « si trognon » mais si, par malheur pour lui, Choupi s’amuse à faire pareil, tu divorces illico. De toutes les façons, Choupi ne risque pas de faire cela, c’est un garçon dans la vraie vie, lui.

  3. Parmi tous les canons qu’il fréquente toute la journée, le héros tombe amoureux du vilain petit canard (qui, sous le passe-montagne est un cygne, elle !) et roucoule pendant 345 épisodes… Dans la réalité, le héros se tire avec la bombasse assise à côté du vilain petit canard. Point !

  4. Toutes les héroïnes ressemblent à des mannequins, rien de dépasse, un rien les habille, le maquillage est nickel, pas un bouton à l’horizon, pas de cheveux qui frisottent (alors qu’elle marche sous la pluie)… une pub pour Vogue/L’Officiel/Vanity Fair et Elle réunis et la déprime assurée.


Mais, non, je vais faire ma « chieuse »…


Voici les cinq détails qui ont perturbé mon addiction aux séries référencées :


- L’héroïne qui tombe amoureuse du mauvais garçon qui plaît à tout le monde et qui sort avec le gentil pour le rendre jaloux, mais ça ne marche pas, enfin pas au début : 90210… tout le monde se doutait bien que Kelly allait finir avec Dylan en lieu et place de ce fade Brandon (pitié !)… alors, on était obligés d’attendre la 156e saison pour assister à la déclaration (gauche) de Dylan, hein ?


- On le sent bien cette attirance entre les deux personnages. Tout le monde le voit, tout le monde soupire en attendant le premier baiser… Mais rien, rien, rien… mais merdus, où est le mode d’emploi de « Un baiser pour les nuls » ? : X-Files (et consorts)… Oui, oui, dès que Scully passe la porte du bureau du sous-sol, on sent bien qu’elle lui plaît bien à Mulder (et vice-versa, mais ça, c’est normal au vu du garçon !)… mais attendre la dernière saison pour nous pondre une déclaration aussi plate, j’en ai encore la nausée (matinale ?).


- L’héroïne est belle, sexy, forte, intelligente, riche, drôle, admirée (et admirable), pas un froissement de cils au réveil et en plus, tous les mecs sont fous d’elle (y compris le mauvais garçon qui s’aplatit comme une limande à la moindre œillade de la damoiselle !) : Revenge… Quoi, c’est la jalousie qui parle ? Hum… Faut dire qu’elle est vraiment belle, cette fille (et ne parlons même pas de l’acteur Barry Sloane, merci, sinon, je m’évanouis, là, maintenant).


- Le seul mec sexy de la série est caché sous le monticule de manteaux avec un serment d’abstinence et à des milliers de kilomètres de nous : Games of Thrones. Oui, je parle évidemment de Jon Snow… Allez, mesdemoiselles, ne faites pas comme si vous n’aviez pas remarqué le joli damoiseau planqué sous son manteau à poil ! D’ailleurs, quand Choupi vous dit « On regarde Games of Thrones », vous faites semblant d’être choquée par la violence en vous cachant derrière vos mains, tout en laissant suffisamment d’espace entre les doigts pour admirer le garçon en question… (bon, attention, spoiler… il l’enlève son manteau dans la saison 3… hummmm).


- Il est antipathique, limite psychopathe, capable de trahir père-mère-frère-sœur-poisson-rouge, mais merdus, qu’est-ce qu’il est à croquer, celui-là : X-Files… Les filles, un conseil, même si cette série est désormais périmée, laissez tomber Mulder et concentrez-vous sur Alex Krycek, merci ! J’en connais un qui m’a sérieusement demandé si je n’avais pas besoin de voir « quelqu’un » (un psy, donc) après que j’ai déclaré lors d’un dîner « Moi, Krycek, je le trouve génial ! » (sous-entendu, sexy).


- De la guimauve dès le début, ça roucoule comme chez l’Oncle Walt, ça se déclare des trucs à vous faire pleurnicher sur l’épaule de Choupi (qui pleure de honte) et en plus, cela n’arrive jamais dans la vraie vie ! : Once Upon A Time. Non, parce que les seuls personnages crédibles sont les mauvais dans l’histoire… Citons donc (et vénérons ensemble) : le Capitaine Crochet (soupirs), Pinocchio, le Chapelier Fou, et surtout, surtout Peter Pan (même s’il a l’âge d’être votre fils !).


Et vous, qu’est-ce qui vous agace dans les séries télé ?

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